OMVS le journal N° 09 - Août 2014

Le Haut commissariat s’est associé à la célébration de la Journée mon- diale de l’eau 2014, en participant aux activités organisées par le Mi- nistère de l’Eau et de l’Assainisse- ment du Sénégal au Grand Théâtre. Environ 300 personnes, étudiants, acteurs natio- naux du secteur de l’eau et de l’énergie, représentants des bailleurs et de la presse, ont participé aux travaux sur le thème du jour « Eau et Energie ». Le Haut commissaire a conduit la délé- gation du Haut commissariat de l’OMVS, et pris part à la cérémonie d’ouverture, aux côtés du ministre Pape Diouf et d’autres personnalités telles que le Coordonnateur de la cellule na- tionale OMVS du Sénégal et le Secré- taire Exécutif de l’Organisation pour la Mise en Valeur Gambie (OMVG). Dans la courte allocution qu’il a prononcée, M. Komara a mis en exergue l’origina- lité du fondement juridique de l’OMVS, le rôle stratégique des ouvrages de l’OMVS, notamment Diama qui permet d’alimenter en eau potable Nouakchott et Dakar, et enfin la transparence et la collégialité qui président à la gouver- nance des ressources en eaux du bassin grâce à la Commission permanente des eaux. Le Haut Commissaire a ensuite exprimé la solidarité de l’OMVS avec le Plan Sé- négal Emergent et remercié les autorités sénégalaises pour toutes les facilités of- fertes à l’organisation qui a son siège à Dakar. Outre la participation aux travaux, le Haut commissariat a animé, à côté d’autres acteurs institutionnels, une ex- position qui a permis de présenter au ministre sénégalais et aux nombreux in- vités l’architecture institutionnelle, les missions et les programmes de l’OMVS, en particulier les réalisations et les pers- pectives dans le secteur de l’Energie. Le ministre Sénégalais, qui a rappelé de façon détaillée la contribution de l’OMVS à l’approvisionnement en Ener- gie du Sénégal, a également félicité le Haut commissaire pour les efforts dé- ployés à travers le monde afin de réali- ser les futurs ouvrages. L’OMVS participe à la journée mondiale de l’eau L es axes stratégiques de la PEC visent le renforcement du cadre institutionnel du secteur ; la réforme et l’harmonisation des cadres réglementaires ré- gissant le secteur de l’énergie ; la mise en place d’un système de plani- fication énergétique intégré ; l’accéléra- tion de l’interconnexion des réseaux électriques ; la promotion des énergies renouvelables ; le développement de l’électrification rurale ; la rationalisation de l’utilisation des combustibles ligneux ; l’amélioration de l’approvisionnement en hydrocarbures ; la diversification des ressources énergétiques ; l’utilisation ra- tionnelle de l’énergie et, enfin, le finan- cement du secteur. De même, les mises en œuvre des pro- grammes intégrés dans la politique au- ront pour effet l’amélioration de la sécurité des approvisionnements énergé- tiques des Etats membres de l’OMVS ; l’amélioration de l’accès des populations rurales aux services énergétiques mo- dernes ; l’exploitation optimale des res- sources énergétiques des Etats ; 7 E N E R G I E OMVS LE JOURNAL - N°09 AOût 2014 DANS LE SOUS-SECTEUR ELECTRICITE Il s’agit de : -La Puissance totale installée ; -La part de l’hydroélectricité dans puissance totale installée ; -La Part du thermique dans puissance totale installée ; -La production totale ; -La part de l’hydroélectricité dans la production totale ; -La part du thermique dans la production totale ; -La longueur et densité dans la puissance du réseau de transport ; -La longueur et densité du réseau de distribution ; -Le rendement du système électrique ; -Le nombre d’abonnés BT, MT et HT ; -La consommation moyenne par abonné BT et MT ; -Le tarif moyen BT et MT ; -Le taux d’accès national et local ; -Le nombre de localités électrifiées ; -Le nombre de concessions du service public de l’électricité ; -Le nombre de permissionnaires du service public de l’électricité ; -Le nombre d’auto producteurs d’énergie électrique ; -Le nombre de contrôles des installations et ouvrages électriques effectués. DANS LE SOUS-SECTEUR DES HYDROCARBURES Il s’agit de : -La quantité totale d’hydrocarbure consommée, par type de produit et par axe d’importation -La quantité d’hydrocarbures consommée par tête d’habitant -La capacité des dépôts d’hydrocarbure existants rapportés aux stocks de sécu- rité requis ; -La quantité totale de GPL consommée et par tête d’habitant. Indicateurs de suivi-évaluation de la mise en œuvre de la politique énergétique PEC : Axes stratégiques, projets et programmes l’accélération de l’interconnexion des ré- seaux électriques du système OMVS ; la rationalisation de la consommation d’énergie dans l’espace OMVS et son ef- ficacité énergétique ; l’augmentation de la contribution des ER dans les bilans énergétiques des Etats ; l’instauration d’un environnement favorable aux investisse- ments énergétiques dans l’espace OMVS ; la réduction des couts de l’énergie, en particulier ceux de l’électricité ; la pro- motion des entreprises de services éco- énergétiques dans l’espace OMVS ; la mise en place d’une base de données énergétiques commune pour les quatre Etats membres et, enfin, la préservation de l’environnement. Dans ce sens, dégager une plate-forme énergétique de base servira à entrevoir l’adéquation entre l’offre et la demande, base nécessaire à un plan énergétique. Cependant, la mise en permanence d’une telle politique ne peut avoir lieu sans la maitrise des diverses articulations de notre système énergétique dont les consé- quences portent essentiellement sur l’ap- provisionnement en énergie dans les meilleures conditions de sécurité et de coût. On ne peut prétendre être en mesure de prévoir une demande énergétique à l’horizon 2030, par exemple, d’une ma- nière purement rationnelle. Il faut donc déterminer les grands axes de la politique énergétique se traduisant par l’ensemble des actions destinées à assurer l’approvisionnement énergétique des Etats de l’OMVS dans leur ensemble avant de voir à l’intérieur de chaque Etat selon les différentes catégories de consommation dans les différents sous-secteurs d’éner- gies. Pour l’heure, il est surtout question d’in- sister sur le caractère urgent et stratégique de la réduction de la dépendance énergé- tique vis-à-vis de l’extérieur, qui déjà at- teint son paroxysme. Le déficit énergétique en question auquel font face les Etats peut s’écrire selon la for- mule suivante : Déficit énergétique = de- mande énergétique locale – offre locale d’énergie. En logique mathématique, réduire un tel déficit, différence entre deux termes, re- vient à la fois à minimiser la demande énergétique locale et à maximiser l’offre locale d’énergie. D’un côté, maximiser l’offre locale d’éner- gie revient tout naturellement à exploiter au maximum nos ressources énergétiques locales telles que les ER ; les schistes bi- tumineux et à intensifier la recherche pé- trolière dans l’espoir d’alléger les effets aussi néfastes de notre lourde facture énergétique vis-à-vis de nos économies. Le développement de l’efficacité énergé- tique (économies d’énergie) n’est cepen- dant pas à omettre. De l’autre côté, minimiser la demande énergétique locale ne signifie en aucun cas s’abstenir de consommer. Si c’était le cas, tout développement économique se- rait quasiment impossible Ce qui veut dire par contre qu’il faut continuer à consom- mer sans gaspiller. En d’autres termes nous sommes enclins à mieux gérer notre de- mande énergétique même si celle-ci s’ap- parente déjà assez faible relativement à des économies similaires aux nôtres. Il va ainsi de soi qu’avant de gérer la demande énergétique, celle-ci doit être préalable- ment évaluée. Par voie de conséquence, l’analyse prospective de la demande éner- gétique à long terme se voit préalable- ment justifiée. Evoquons à cet égard, qu’une pure extra- polation du passé ne peut venir en aide dans ce type de projections. La raison en est que les besoins en énergie de nos po- pulations ne cessent de subir des modifi- cations permanentes au fur et à mesure que les mentalités en place soient impré- gnées à leur tour d’une évolution en nette progression. Centrale de Manantali

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