Plaquette : IAGF - Fiches Synoptiques - Fleuve du Monde - Sénégal
FICHES SYNOPTIQUES – FLEUVES DU MONDE Agriculture et irrigation Dans le bassin du fleuve Sénégal les populations pratiquent trois types d’agriculture : L’agriculture sous pluie (dans le Haut-Bassin , variétés essentiellement vivrières -petit mil, maïs, sorgho, pastèques) L’agriculture de décrue (type d’agriculture traditionnelle très importante, grande variété des espèces cultivées: maïs, aubergine, potirons, tomates, hibiscus (bissap), sorgho, riz, pastèques et autres produits maraîchers locaux. Ce type d’agriculture tend à perdre en importance du fait de la politique de maîtrise des crues. L’agriculture irriguée Le potentiel de terres destinées à l’irrigation est estimé à 375 000 ha dont 240000 ha au Sénégal, 120000 ha pour la Mauritanie et 9000 ha pour le Mali. Sur ce potentiel irrigable, plus de 137 800 ha sont aménagées et environ 90 000 ha d’entre eux sont exploitables. Deux types de cultures sont majoritaires: - les productions céréalières où le riz est largement majoritaire en dehors du Mali ; le maïs et le sorgho se développent, en particulier dans la moyenne vallée - les productions horticoles sont dominées par l’oignon, la tomate, le melon et gombo Perspectives: de 1,4 milliards de m3 en 2012, les besoins en eau de la production agricole devraient atteindre 5,25 Milliards de m3 à l’horizon 2025. Autres besoins d’approvisionnement en eau Eau potable Le barrage de Diama a permis la sécurisation de l’alimentation en eau de grandes villes comme Dakar, Nouakchott, Saint Louis... Depuis la fin de l’année 2011, la ville de Nouakchott, située à environ 200 km, sous un climat désertique, est alimentée quasiment à 100% à partir du fleuve Sénégal. Perspectives: La consommation en eau potable, représentant 53 millions de m3, devrait s’élever à 130 millions de m3 en 2025. Elevage L'élevage revêt une importance économique et sociale primordiale dans le bassin du fleuve Sénégal. Le développement de ce sous-secteur s'inscrit dans les orientations définies par les Etats membres de l'OMVS, dans le cadre de la lutte contre la pauvreté. L'élevage mobilise en moyenne, 60% de la population rurale dans chacun des pays riverains; son apport dans le PIB national des différents pays varie de 4% à 12%. Perspectives: de 61millions de m3 en 2012, les besoins en eau pour l’élevage devraient atteindre 84 millions de m3 à l’horizon 2025. Activités industrielles et minières Le tissu industriel dans le bassin du fleuve Sénégal est assez faible. La Compagnie Sucrière Sénégalaise (CSS) est la seule grande entreprise qui opère dans le bassin (cannes à sucre et quelques unités de transformation de la tomate). L’exploitation artisanale de minerai d’or, bien que marginale sur le plan économique, demeure une importante source de pollution à cause de la nature des produits utilisés. La levée des contraintes (navigabilité du fleuve, réalisation d’infrastructures portuaires, etc.), facilitera l’exploitation entre autres, des gisements dans chacun des trois pays du bassin. Perspectives: de 13 millions de m3 en 2012, les besoins en eau des industries et mines devraient atteindre 235 millions de m3 à l’horizon 2025. Des usages multiples Sénégal
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