Plaquette : Rendre le fleuve Sénégal navigable - 6ème session IAGF
30 La contribution du barrage de Diama au développement des usages de l’eau La SOGED, créée en 1997, est en charge de l’exploitation, de l’entretien et du renouvellement du barrage de Diama, des ouvrages de prise d’eau, des endiguements et autres ouvrages annexes. Ce barrage, construit en 1986, a une fonction essentielle : empêcher l’intrusion de la langue salée dans le fleuve et rendre ainsi des terres, naguère salines, du delta propices à l’agriculture. Il est devenu un barrage réservoir (de 250 à 535 millions de m 3 ) par la construction de digues et permet aujourd’hui le contrôle partiel du niveau d’eau dans le delta et la réduction des hauteurs de pompage pour l’irrigation. Il permet l’irrigation de 50 000 ha de cultures de décrue, et, associé au barrage de Manantali, de 375 000 ha en mode extensif. Outre l’augmentation des superficies cultivées, il a permis une diversification des cultures et des méthodes dans le domaine de l’agrobusiness. Parmi les autres bénéfices apportés par ce barrage : • L’alimentation en eau potable assurée tout au long de l’année et une fourniture en eau douce de qualité suffisante pour la consommation domestique ainsi que pour les industries minières. • La navigation : le barrage a permis une meilleure gestion de l’écoulement de l’eau nécessaire à la navigabilité du fleuve. Il est équipé d’une écluse. • La revitalisation des écosystèmes (avec notamment la réserve naturelle du Djoudj) et la recharge des nappes phréatiques locales, même si le barrage a généré d’autres impacts environnementaux négatifs comme la prolifération du typha. Annexe 3
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