Plaquette : Rendre le fleuve Sénégal navigable - 6ème session IAGF
28 Un fleuve, des usages L’IRRIGATION L’agriculture est un des secteurs économiques les plus importants dans le bassin du fleuve et possède encore un potentiel de développement, notamment au Sénégal. Elle occupe actuellement dans ce pays plus de la moitié de la population et contribue pour 10% au produit intérieur brut. La Vallée du Fleuve Sénégal joue dont un rôle déterminant à la fois dans la satisfaction de la demande alimentaire nationale, l’exportation de produits agricoles et la création d’emplois pour les jeunes et les femmes. Trois pratiques existent : • L’agriculture sous pluie , dans le Haut-Bassin (maïs, sorgho, pastèques…) • L’agriculture de décrue , pratique traditionnelle exercée par plus de 40 000 familles encore aujourd’hui. La maîtrise des crues fait perdre de l’importance à cette pratique, marquée par une grande variété des espèces cultivées : maïs, aubergine, tomates, potirons, riz,… • L’agriculture irriguée : les superficies exploitées dans les 4 pays sont estimées à près de 130 000 ha, soit 60% de la superficie totale aménagée du bassin. Elles permettent des productions céréalières (dont le riz) et horticoles (oignon, tomate…). Outre l’agriculture, deux autres activités économiques sont présentes dans le bassin : • L’élevage dont le développement apparaît comme un moyen de lutte contre la pauvreté. Il emploie actuellement 60% de la population rurale dans chacun des pays riverains, et son apport au PIB national varie entre 4 et 12%. • La pêche , pratiquée dans le cours principal, les affluents et les cuvettes inondées du fleuve. La production piscicole varie entre 26 000 et 47 000 tonnes par an, ce qui la place parmi les activités les plus importantes du bassin. Annexe 2
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