Dossier presse : Pose de la première pierre du Barrage de Félou, Kayes. le 30 Octobre 2009
~I' sur le fleuve Sénégal a déjà p ris le départ. Toutes choses qui provoqu ent la colère des cadres malien s travaillant à l'OMVS . Si cette situa tion est gérée politiquenwnt en tre les ruxpo nsabl cs des pays mcmbres de l'DMVS, les cad res ma liens eux , ont d èci.I è dL' ro mpre le xilcncc en condamna nt tou t de go ce qui se passe da ns les insta nces de directio n rle l'OMVS. Mais co mme un malheur ne vien t ja mais seul, le retour de la Guinée dans la mai– son o rvlVS constitue une rée lle menace pou r l'a c– tue l Haut Commissaire qui tient il rester encore. l.c S~négal aussi ayant m es uré tout l'enjeu de ce l'l'to ur de la Guinée corn– menee Ù êt re de plus en plu » exigeant envers ~ Io h ""h'd Salem Ould l\ Jel'/l)ug, Facc à cette situation devenue très complexe, ce dernier a compris qu 'il fallai t encore cher cher le soutien des maliens . Un sou tien qu i passe néces– sairement par la conc réti– sation de la navigabilité du neuve Sénégal. Et la sirnu l.uinn de la premi ère flot te " travers le «B afin i; » et le «Bukrnu:» est un coup de ma itre qui a failli ré ussir. MO/W11lcd Sf/lc11l (iuld JH el'/.(HlU. I-llllft ('011llllis: ;, l't' Ould l\ ]{-,I"zotlg CIl ::' post e de Con nuixxnin- devra i l revenir au Ma li. M al: ;),} le marché qu i ava it été proposé par le l luut Commissaire de l'01\l\'S, le Mauri tani en Moha med Salem Ould Merzou]; cu Iin de m.unlut Ù l'epoq ue. notre pays accepta de renoncer à son mandat. Un marché de dupe qu i tarde à se concrétiser. Selon notre source, deux ans après la concl usion de ce pac te, la navigabilité du fleuve Sénégal tarde ù se réali ser. Aucun mèt re du fleuve 11 '(1 encore été creusé et cela à cause de la mauvaise foi manifeste de l'actuel H aut Commissaire. Au môun. moment. au Sén{~gal et en Mau ritauie, la navig a tion tés du Mali ? Selon le haut cadre ma lien de l'OlvlVS qu i a voulu gar der l'an o– nymat la rép onse est sim– ple : Mohamed Salem Ould Merzoug ava it pro– mis aux auto rités maliennes de réaliser le pr ojet de navig abilité du fleuve Sénégal, un e des ambitions majeures de l'OMVS à sa création et un rêve {Jour les Malie ns au cas ou le Mali accepterai t de lui céder le poste de Hâut Commissaire qu i devait lui reven ir de droit pour ce mandat de 4 an s. Faut-il ra ppeler que selon une tr aditi on bien éta blie au se in de l'OMVS, le siège étant à Dak ar, le po ste de Haut Commissaire et de secré– taire géné ral sont alterna– tivement occupés l'ar le Mali et la Mauntan ie. Après la fin du mandat de 4 ans de Mohamed Salem e Mali re ( ,J .'- ------------~ Les raisons Pourquo i le Haut Commissaire de l'OMVS, Mohamed Salem Ould Merzoug a osé se jouer de la sor te des hautes autori- Les deux premiers bateaux baptis és le «Rajing» et le «Bakmje», du nom des deux cou rs d'eau qui convergent l'our fo rmer le fleuve Sénégal à Bqfoulabé présent és le 27novem– bre dernier aux préside nts Amadou Toumani louré du Mali, Mc Abdoulnye Wnde du Sénégal et le Généra l Mohamed a uld Abdel Aziz de la République Islamique de Mnuritanie ninsi qu'au Premier ministre de la République de Guinée, Kabiné Komnl'a étaient tout sauf la première flo tte d'une supposée navigabilité du fl euve Sénégnl, de Snint-Louis au Sénégal à Kayes au Mali. au Mali sans au préalable Diakandap é, situé sur le creuser d'abord le fleuve ? tronçon rocheux S'interrogea le cadre Ambidédi Kayes. malien. C'est prati~ue- Qua ra nte ans après, l'h is– ment impossible et d ail- toi re risque de se répéter leurs cela a été prouvé en en core. La seule diffé– 196 8 du temps de )'OERS renee est que cette an née (l'ancêtre direct de la présentation des deux l'OMVS) dira-t -il, Une premiers bateaux bapti sés fameus e navigation d'es - le «Bafi nq» et le sai au Belnabée a été «Bakoue» qui a suscit é organisée en 1968 par bea uco up d'espoi rs à l'organisation des Etat s Kayes et toutes les locali– Riverains du Séné!?al tés traversée par le fleuve (OERS), la Sni e (Societé Sénégal n'était en fait na tio nale d'irnpo rt- qu 'une simple simulation, export) du Sénégal, la un e supercherie tendant à SOMIEX (Société amadoue r les Maliens. malienne d'imuorts et Selon les dernières nou– exports) aidée par la velles , les deux bateaux Socopao, société transi- auraient déjà quitté Kayes tair e. Ce bateau fluvioma- pour rejoindre leur base. ritirne, parti de Dakar le 28 août 1968 à 19 h 30 mn, avait atte int pénible– ment la ville de Kayes le 6 septemb re 1968 à 9 heures, en échouant entre t emps sur le seuil de Birama Pa n Envoyé spécial à Kayes C cs deu x petits batea ux de qu atre places qui sont venus de la Hollande pour les besoins de la cause ne se rvent en réalité qu 'à mesurer la qua lité de l'eau c'est -à-dire voir si l'eau de la mer ou du fleuve n'a pas été p olluée par les . huiles d évers ées par les paquebots, navires entres au tres. Cette révélation nous a été faite par un baut cadre malien faisa nt partie du staff de l'organisation pour la mise en. valeur du fleu ve Sénégal (OMVS). Selon ce dernier très rem onté d'ailleurs, la pré– sentation de ces deux pre– miers bateaux consti tue à ses yeux un soupoudrage, un e véritable mise en scè ne de l'actu el Haut Commissaire, le Ma uritanien, Mohamel Salem Ou ld Merzoug. Comment peut-on en effet parler de navigabilité du fleuve Sén égal, de Saint– Louis au Sénégal à Kayes I.oMVS ComplOICO lancement des travaux d'extension de l'usine de Félou ·la commune de Awa Dembavaentreespoir et craintes l'II~ill(' de Félou» , Tout en avan t l'honneur et le ~ l-L\l hi pluis ir de rece– vuir les prés ide nts de la Républiq ue sur son terri– toire, le mai re Sarr tien– dra il les inte rpeller sur n' llc~ situut ion difficile et 1\ 0 11 l' I l lllprise cl. leu r nivc-au. 11 COHlpll' su r ln cl.urvova uce des trois chds d'Elat afin de corri– ger cett e anomalie. ! 1 tiendra à ajouter que ,. IIL'IIS l:ontinllons d'avoir r/l' l'ombition pour notre CUlI llIllII/{', /lOtiS nuon s le cI"",) i/' <.le porter ha ut l'Il ish!l " el le passé pres– li(]iel:x de Médine qui est silué scu /cment cl 12 km cie Ktuies », Par cette posi– liufi, .lirn-t-il, elle pour– rait êt re le prolonge– ment des pôles d'act ivités du grand Kayes de demain. De l'at trait touristique autour du Fort, à l'aména– gem ent d'une zone d'acti– vités artisanales et com– merciales, no us devrions pouvoir offrir plus et mieux pour y attirer de futu rs investiss eurs, sources de recettes fis– cales, expliqua le ma ire Ibrahim Sarr. Et cl'ajouter que pour sa cummune, la disponibilité d le cotît moi ns cher, de ['(,lcetri cité sero nt de s arguments de marketing llll'Illidables pour favori– ser l'implantation de nou– "elles L'ntreprises. Il for– lfilila l:1 demande qu'un % de pro duction d'électricité dt, l'Ils ine puisse être n::'serv('e et vendue sur le territoire national et que la commune de Awa Dembaya puisse bénéfi– cier aussi d'un tarif préfé– rentiel. partcu. ui«! !-',agn:llll– ,l!,ag l):lnt. F t d';\SSll H ' r <\11(' les èlus L'liL's respul\sa(J k~ locaux de la COnlI11Une de Awa Dembaya ne ména– geron t aucun effor t pm. r main te nir la pai x scwi:de SU l' les chan tiers d ur ant Il's 1ruvn ux cl nu -tlcI ù d;lllS Il ' rU ll d ilJllll l '111i'll l de l'u sine. Des cra in te s ce p en d a n t Le mnire Ibrahim San ,,[ ses h.ihita nts out Cl~pl'Il dun: t il-;.; cl'êl il lll':.; tIl; tlgr(~ cet espoi r qu i les unime. En effet, révéla-t-il an )1I'é– sideut en exercice de la conférence cles chefs d'Etat cle l'OMVS, Amndou 'l'oum .mi Touu: et à ses pai res du Sénégal, de la Mauri tanie et de la Guinée, «de puis cette année, notre commune ne perçoit pli is la SC il le recette [isca!e subslCln – tielle 'lu e lui pr ocurait la patente annuelle clu site cie Félou, d'un montcuit de 3 millio/ls de F Cfa, r/ont le cunt ribuabl: étai t 10 société notionalc Enerqie du I\t1111i ». Selon le maire Sa n, ce lte recetl e pe rdue. rep résentait 65 % de leur budget de fonctionne– ment. La raiso n invoqué e est que l'usinL' de Jo\'lou est sortie du pal rimoine cl,' n'THv! " \1 pro fït cl" la Socidl' d e gL's lio li d l' l'é1<'ctricitr; cle ~ l a nan lali (SOGEM) qui a 1111 slatut interJllll ioll:l1. Po ur <.lutan t fera-t-il n' mar– que r l~ mai re dt' hl -com– lllU1W l'lirait' de ..--\\Va De miJaya ((cn :l.U() C) nos pOlJE/lutio1ls cOllt i nu ent de pCllJe,' cl l'h;DM. ses COlls ()m nwl ioll.l.j (1'(~/('c l l'i cit ,; ]lror/uite ,lepuis développement de nol1'c commune Ù t1'UU{!I'S lu création d'emplois futurs, que pour le symbole poli– tique qu'il signifi e avec la présence effective des chef s d'Etat des pa ys de l'OM VS" dira le main– Ib ra him Sa rl' avant d'ajou ter que «derri ère ce symbole, vo us faites de no us les gardien s d 'Iln patrimoine de l'intégra– tio n africaine». Selon lu i, la jeunesse de Awa Dembaya et des com– munes limitrophes est con scien te de sa fragilit é professionnelle, face au x règles de la concurrence nationale et intern atio– na le, surtout sur un cha n– tier à caractère internatio– nal. C'est pourquoi, fera savoir le maire Sarr, elle s'est prépar ée et a crée un e association d'ouvriers (m açon s, fe rrailleurs, Jlwllu isiers,,,.) cn vue lit: stimuler une coopération fructueuse avec les entre– pr ises qui vont réaliser Cl~ chantier. Selon lui, cel'i devra permettre l'em – ba uche du plu s gra nd nombre de ses habitants. Pour le maire Ibrah im Sarr, ils ont fait un rêve , celui de con struire avec les futurs diri gean ts un Ibrahim Sarr: Maire de Hawa Dembaya Les populations de la commune rurale de Awa Dembaya mettent en effet heauc oup d'espoirs au x retombées écononlÎq ues possibles de ce p rojet d'extension de l'usine de Félou, ouvrage de l'OMVS, situé sur le terri– toire de leur commune. «Quel évé neme nt lIeureux et do ubleme nt symbo– lique pour nous, habi– tants de ce territoire, tant pour' l'impact économique qu e ce projet aura sur le La l'ose de la première pierre ciel'aménngeme nt lIydruélechi que cieFélou pour un inves– ti ssement global de 120 milliards d" F Cfa JJCIt' lcs JJI'ésiclents Amadou l'oulllclIIi TOIlI'é clu Mali, Me Abdoulaye Wncle du Sénégal, le Géuél'Cll Mo/ulll"'c/ a uld Abclel ftziz cle la Maud tanie et le Premier ministre cie la Guinée Kf/biné J(omam a été salué avec ent/wu– siasme l'm' toutes les populations de la commune ru m le de AlVa Dembaya. Cesdernières qui voient dans ce grancl projet un sign e cie la rena issance de la ville histOl'iquc rie Mécline manife stent eependant clescraintes. du ba rrage hydroélec– trique de Félou. Et comme un signe du destin, l'ac– tuel maire de la commune rurale de Awa Dembaya, Ibrahim Sarr n'est autre qu e l'un des descendants du célèbre enseignant aujourd'hui décédé Abdoul Wahab Sarl'. Le ma ir e Ibrahim Sarl' tien dra d'a illeurs à dire à Me Wade qu'à Médine, il est che z lui , car Médine est au ssi un bout du Sénégal, pour avoir accueilli depuis les années 1880 de nombreux habi– ta nts de Saint-Louis aux– quels le roi de Awa Dembaya ava it attribué en signe d amitié, un quartier baptisé, «Wolof obougou : quartier des Wolo fs». C'est ainsi que des illustres personnages po litiques du Sénégal, tels le pré sident Lam ine Coura Guèye, anc ien pr é– side nt de l'Asse mb lée nationale du Sénéga l, et Me Boubacar Guèye, ancien mi n istre de la Justice, Garde des Sceau x de la Fédératio n du Mali et bâtonnier de l'Ordre des av ocats du Sénégal sont nés et dont la maison paternelle existe toujours. Un espoir réel Bi r ama l'ail En voyé spé cial à Félou L a te rre de Awa Dem baya est en effet un e vieille cité riche d'histoire et de passé glo– rieux où en pe rm uue nce les peuples des trois états de !'OMVS se sont côtoyés dans une harmonie pa r– faite. Médine qui éta it la capitale du rovaume de Awa Demba et aujour d'hui le chef lieu de ..-la commune de Awa Dernbaya, était la ville prin cipale devant Kayes , l'administr ation et le commande me nt militaire colonial y éta ient établis. A cette époque, avec la présence des comptoirs français, le comme rce y était floris sant, la rég ie des chemins de fer ava it constr uit un cmbrache– ment de ligne ferroviaire, don t les locaux abritant de la gare existent enc ore. Médjne abr ite égalem ent la l ere école du Soudan français, qui éta it d'abord U Ill' éco le rt'~gi mf'ntnire rattachée au cOJn llHlnùe – llll'nt militaire de Médine, ell,' est ensuite deve nue une écolc pu blique en 1890. Le fort de Médine classé patrimo ine natio– nal, actuellement en cour s de restauration est un ves– tige de cette époque. C'est cette terre de Awa Dembaya qui a accueilli la cér émonie officielle de pose de la première pierre l eRépuhllcain- W 2973 du 03 novembre 2009
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