Dossier presse : Pose de la première pierre du Barrage de Félou, Kayes. le 30 Octobre 2009
e l'OBServateur BI -H EBD()~lAD A IlŒ D'IN FORMATION GE NERALE -02 Novembre 2009 me nt 5 ans o n t su ffi à SIN OHYDRO CORP ORA- l'équip e ac t uelle d e TION LIMITED. Cette l'Orn vs pour réu nir l'en- entre prise est celle-là qui semble de s moyens né- con struit en Chi ne le plus cessaires à la réalisat ion gra nd barrage jamais de Félou. réalisé au mo nde , en l'oc- Enfin, Félou se ra réalisé cu rrence le barrage des l'entrepri se · ch inois e 3 gorges. BT ' lI~S: Le.'-àrfdê iâ~c~nl(àï(~ iJ Que de chem in parcourul Les batailles menées, plus ieurs , années durant, les unes gagnées,' les:autres perdues;"oti( souligné deux dimensions essentielles de notre combat: une, volonté commune d'ag ir et une conviction profonde de POt– ter une ambition collec tive. Voler de succès en conquétes, dans un contexte de crise mondialisée , n'a été possible qu~ gràce à la co nst ruction graduelle des bases solides d'un ! fonction nemen t harmoniëux d'une véritable comrnuneutâ] d'intérêts et de droit. Il s'ag it d'un véritable socle de normes et de valeurs faisant appet au droit, aux acquis scientifiques et techniques , au bon sens et enfin, à ta reche rche et à la pratique de so lutions partagées comme principe d'action. C'est en cela qu'on peut parler de . règles du Jeu». Celles-cr sont à la fois cohé rentes, rigoureuses et consensuelles. El· les sont la clef de voûte de nos succès actuels et de nos victoires futur es. Cette conquéte précieuse est l'essence . méme de notre démarche solidaire. Elle nous vaut l'estime de nombreux partenaires. Au coeur du combat pour gagne r ce pari, un pari optimiste sur l'aven ir, nous avons clairement et délibérément fait le choix du dialogue, de la conce rtation, de la gouvernance rigoureuse et transparente, Nous en avons i été récompensés par la maturation progressive d'une ecn-i fiance durable . Confiance dans les régies et confiance dans l les Institutions. Mals, ne nous y trompons point, ce type de constructions est une entreprise de longue haleine. La vlgl· lance doit étre de mise pour éviter les rechutes, les trous '.d'air et les ruptures Intempestives. A chaque.étape,:llo üs! devrions réchauffer l'âme de notre.organisation.aux br~sh!rsl de n~tre hlstolrecommune. A cha~ue étape,'chacun:.u"do!\,j d'être mis devant ·ses responsabl1ltes mais, auss i devantl'hls·' tolre et nos peuples meurtrls.-Aux press ions de toute s.sot•. .tes, aux téiltatives'dévlatlonnistes, aux micro-nationaUsnie'Sl 'toujours ravageurs, nous devrions opposer le ,.s ens.1'de,.la1 , responsabilité, du depassement, la primauté 'de l'Intérêt' et~ ! surtout l'audace. 'La construction d'une maison commune; ~comme la nôtre est un exercice permanent. Chaque citoyen ' •de j'espace-Omvs, quelle que soit sa station de responsabl– lité, doit se sentlr acteu r à part entlere d'une démarchesalvà 1 .trice, L'heure n'est plus à la frilosité , aux combats à l'arl~l sienne, aux méthodes 'dilatoires , le temps -de'Ia fraterrîlté~ét" de la solidarité retrouvées est arrivé. Dans un:monde gios ; d'Incertitude s et d'angolsses,:notre organisation porte :.eil elle les germes d'un avenir d'espérance. Elle'ienvole, [our] aprés jour, un message de paix, de cohes ion et de censcten-: ce collective d'un destin partag é. Souc ieuse d'aller loin et , mieux, j'Omvs a fait le choix du mouvement contre l'lmmobl– IIsme, la paix au service du developpement, la solidarité con: tre l'appauvrlssante atomisation, l'avenir contre le passé:" Jamais, dan s son son histoire, notre organisation n'a été aussi apte et préte à relever les défis convergents du XXléme siécle avec cour age et determination. Notre res pons abl1lté collective est de saisir cette chance unique pour cheminer sereinement. Là est notre avenir. '!" P a r Mohamed S a l em O u l d M.erzo~ •. t: qu e. hyd raulique. agrico– le. cndron nemcntal. en– tr e au tres ». Toujou rs se – lo n Amadou To urn a n i To ur é, en con strui sant un cad re aussi efficace de coo pé ra t io n , le s Etats ( O~I VS) d onnent à tra– vers les perform ances de l'OMVS, l'exem pl e d 'un e d émarche solid ai re pa– tiemment constr uite au tou r d'un bassin flu – vial » . Les bell es réu ssi– tes d e notre organ isa– tion, comme nte t-il peu– ve nt inspi rer bien d'aut re s in iti atives en mat iè re d 'int égratio n . Il faut r appel er qu e la mise en servi ce de la cen– t rale de Felou es t prévu e pou r l' année 2 012, ap rè s u ne phase d e co nst ru c– ti on de 38 m oi s. L'amé– n agem ent d e Félou p ré– sente un avanta ge certain pour nos Etats, car il per– me t tra d' au gmenter substan ti elle m en t l' offr e d 'énergie , à un moin drè coû t , pour nos pop ula– ti on s. Cette ce ntrale hydrau li – que de Felou dont la pre– mière pierre vien t d'être posée vie nd ra s'ajoute ra à d 'autres in fra s t ruc tu– res. déjà réalisées par l' OMVS à savo ir : le ba r– rage de Diama au Sé né– gal Cil 198 6 et le barrage hydroé lectri q ue de Ma – nan tal i en 1988 . Mah&ma dou Tr aoré Tique auss i en ce se ns qu 'il a fall u 20 ans pour co ns tru ire Manantali qui fo u rn it aujourd'h ui p rès d e la moitié de l'él ect ri– ci té consommée d ans l'agglomération qu 'est d even u Bamako. Seule- BARRAGE HYDROELECTRIQUE DE FELOU e caractère historique de l'évènemen~ .,.. en droi t d'att en dre de la cons t ructio n et d e la mi se e n se rv ice du b a r– ra ge. Les jeun es d e ma commune, a dit le ma ire Sarr, se sont préparés en s'érigeant en as so cia– tions d' ouvriers . En sa qualité d e prési– d ent en exe rc ic e de la co nfé ren ce d es chefs d 'E ta ts et d e Go uvern e– men t de l'O rganisation po ur la mise en valeur du fl euve Sénégal (OMVS), le p réside n t du Ma li, Amadou Toumani Tou ré a tressé une vraie cou– ronne de la ur iers pour le hau t co mm issaire de !'OMVS, Mohame d Salem Ould Me rzoug pour le . travail accom pli . «Oui, je suis d'accord avec vous, monsieu r le H aut Com– m iss air e p ou r affirmer que nous vivo ns un m o– ment hi storiq ue et u ni – que. Nous avo ns de bon– ne ra iso n d'êt re fi er d e notre suc cès » , a d it le présiden t ATT, p rési – d e n t en exe rci ce d e la cu n férence d es ch e fs d ' Etats et d e go uverne– ment de l'O MVS. Il a en– su ite ex p rimé to ut e sa reconnaissa nce aux pè– res fo ndateu rs d e l'O MVS. Qui , di ra ATT, «da ns u n e démarche vi– s io n n a ire, ils ont do té nos pays d'u n ou t il qu i s'es t révél é u n puis– sa nt catalyseu r de l' in té– grat ion de nos Etals dans les dom ain es é ner g é t i- . res ..N'est-ce pas que l'une de s"]ro is pr em ièr es usi– nes d 'ex pl oitation d 'or :u mond e (Sa d iola ) es t in stallée d an s le bass in du. Deuv e Sénégal. Le ba rrage de Félou ne sau– ra it do nc être u n élé – ph ant bla nc, co m me il y en a eu beaucoup en Afri– que po ur cause de dépen– ses de p rest iges. Les re– venus att end us de Félou devra ie nt pe rmettre d e pours uivre plus rapi d e– ment le p rog ramme Omvs de construction d e ba rrages à Gouina, à Go u rb assi, à Koukou– tamba ... a pr ès ce ux Ma– nantali (1988) et de Dia– m a (198 6). Cet évènemen t est histo- atte ndue se ra d e l' ordre d e :120 Gigawa tts Zl i eure par an pour une pu issan– ce installée d c 59 Méga Walt s. Le proj et de réali– sat io n du barrage de Fe– lou , fin a ncé grâce au concou rs fin an ci e r de la Banque mondiale et de la Banq ue Européenne d'In– ves tissement, est es timé à 12 0 m illia rd s de FCFA. Dans so n m ot de bienve– nu e, le Mai re de la com– mun e ru rale de Hnwa– dembaya, Ibru hirna Sa i 'r, visiblement heureux d'accueillir da ns sa com– m u ne au ta nt d 'hôtes de marque du Ma li, du Sé– négal, de la Maur itan ie et de la Guinée n'a pas man– qu é de di re q ue la pose de la prem ière du barra– ge h ydroél ect riq ue d e Fclcu, es t un évé ne me n t heureu x qui res te ra long– temps gra vé dans la m é– m o ire d es populations d e sa comm une. Le m ai– re Sarr dira qu e sa com– mune es t le vrai Sym bo– le de l'histoire pa nafricai – ne. C'est dans celt e com– mu ne en effet qu 'est situ é Je fort de Médine, le pos– te il pa rtir duqu el le co– lo nisa teu r a co nquis le reste d e ce lte part ie de l'Af rique. Selon le maire, la je uness e de la commu – ne de i luwndemb uva est conscie nte du ca rnct ère in tern ational du ba rr age de F èlou. Mais il il ten u " i n s i s t c r $ U1" l e s r e t om - bées qu e la commune est Ou ld Abd e! Aziz el d u M a li Am a d o u T o um an i Tou ré . En d écid an t d e fin ance r Fél ou po u r plus d e 12 0 m illiards Fcfa, la Banque mondi ale et la BEI savent pe rt inemmen t à qu oi cl– les s'eng ngc ut. L'électri– cité a ce ssé d 'être lin luxe. Elle es t aujourd 'hui une ahs olu e néc essit é pour le développem ent dan s tou s les do maines ; un vrai facteur d e crois– sa nce. Au tre m e nt d it) la ve nue d e l'é lec tric it é es t un virage hi sto rique. En ce se ns que, la rég ion d e Kayes n'a jamais ét é mi eu x à mesure de m et– tre en vale ur si imm en– ses po ten tia lités mi niè- POSE DE LA PREMIERE PIERRE Le Président ATT insiste sur L La réalis ati on du b arrage de F èlou inaugur e le début d'un dest in n ou– veau po ur les pop ula– tion s du bassin du fleuve Sén égal. Pren an t la juste d imen – sio n de lévc n vrm -n t . t rois pr és ident s e t lin pre m ier mini stre on t ten u à . êt re pb ysique– men t présents en ce lieu pre sque abandonné. aux co nfins d'un e région d u ~I ali elle-même très d if– f:c ile d'a cc ès. Fr ancbir mon ts et-va ll ée, j us q u' à F élou n'était pa s un exer– cice ai s é po ur le do yen Wade qu i était po urtant là avec ses cadets de la Mau ritan ie , Moha m ed Pour III petite histoire, le maire l 'II d'ailleurs rappelé, c'est non loin du site de Félou qu e le colonisateur avait install ésa base militaire pour la conquête des pays de l 'intérieur. Ce f ut Il partir du fo rt de Médine au bord du fleuve S énégal. Un fort cons truit au milieu des ann ées 1800 et situé Il seulement quelques mètres du site du futur barrage. Mais ce sur quoi le président ATT a particulièrement insist é, c'est le f ait que le lancement du début des tra– vaux du barrage de Félou pa rticipe, lu i auss i, de l'histoire: ' «Oui, je s u is . d' ac cord avec, vous. M o ns ieur le lIaut co m m iss a ir e d e l'Omvs ( M o ha m ell Sale m Ould M er zou g) pour affi r mer q ue no us vivo ns un m omen t hi s to r i– que ét uniqu e », dit le président ATT dlIIIS son disc ours d 'ttccu èil à ses hôtes de marqu es. Le colonisateur avait déjà réalisé sur le site de Félou iles lnstul– lution s somm aires qui produise n t titi couran t élec trique mais pour SOli CO II– fo rt Il lui et à lui seul. Les indigènes n 'y avaie nt pas accès. Fél ou: La mise en service prévue pour 2012 Le vendredi 3U octobre 2009, leurs excellences messieurs Amadou Toumani Touré, Mohumed Ould Abdel Aliz et Abtlouluve Wade, respectivement, Président de 10 République du Mali, chef de l'Etat et pr ésident en exercice tle la conf érence des chef s t1 '/~'ICI( el de Gou vememcnt de l'Urgunisutlon p Olir la mise en valeur du fleu ve Sé négal (OtH V~), présidents tic la Republique Islamique de Mauritanie et du S énégal ainsi 'lue le Premier Ministre tic la Guin ée, Kubin é Komara (Jal procédé li III pose tle la premi ère pierre tle I;aménagement hydruulique de F élou, dans la région de Kayes. C'était eu pr ésence du ltuut commissaire de l' Ofttl VS, Moltamed Su lem Ould Merzo ug. L' événemen t cé lé– b ré d a ns u n e amb ia nce fest ive a e nregist rê la p ré sen ce dc m i nc n t os . per sonn ali tés de la p re - \ Illièrc R égio n . Il a mobi - \ IiSé toute la population de la comm u ne <if' ll a wu – dernbava et ce lle d es couunuucs vo isin es , les ressort issants gui né ens, l , sé né galais et Maurita– ni en s vivant à Kayes . Même les pa rti s poli t i- 1 qucs ont à êtr e visibles à ce tte cé ré mon ie. Com- posée de qu atre Etats qu e so nt la Ma uritan ie , le Sénélial, la Guinée et le Mali, 10MVS a co mme obje ctif l'amé nage m en t du bassin du fle uve Séné– gal po u r le bé néfice des populations de ce bassin . L'aménagemen t hyd ro é– lectr ique d e Felou ent re dans ce cadre . Les tra– vau x lancés par les p ré – siden ts des 4 Eta ts, se– ront réa lisés par l' ent re– prise Ch inois e SINO– HYDRO CORPORAT ION LIMITED. Ils co m p re n– nent : la réh abili tation du se uil existant ; la m énu– ge rn ent des ou vrages hy– d ra uli q ue s d'amenée et de res tituti on (o uvr age de têt e, canal d'amén ée , etc.), d'un post e ct d 'u ne lign e Ha ut e tensi on d' évacuation de J'énergie pour relier le pos te de Kayes; la réalisation d'un .nouvel acc ès a u s it e. L: l pr oduct io n én cr gé t iqu e 17e /\.N N El:. - • 1 ml.) du L u n di O~ Novem bre ~OO~ - Prix aoo F CFA
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