Articles de presse portant sur l'OERS

, :::~ ========- o. -.f . R. s . DES ENDROITS SAINS POUR DES DIVERTISSEMENTS SAINS f<t 'J ~ ck ç\.(., ~ \-l <:..b ol o~Q cl~ ~ ,\ li. \ /l l}- 1 Le gou!)ernement ma I i eri vient d e âéai âer: d e f er mer toutes les salles âe c t n éma. qui ne présent o,î ent peLs des g{~r.~2n-t t es d e sécurité et de confort. Lo: âëct e ton >: été, s emble-t-il, accue illie (l,vec une gr :J.nde satîsfac.tion pur: la.. JPPULLtion.. So us l e titre un.e décisiOn qui .s ' i mpos (l.it , L' ëâ t tor ia l t et e da l'ES;SOR du 6 .janu i er écri t , IJ$ avaient compté sans la réaction de notre peuple, I/s sveient pris pour un écho sans lendemain le dél&i que ~e gou– vernement mll/ien leur avaiot imparllÏ,à savoir el'l'treprendre un programme de modernisa· tian des salles de cinéma. I/s s'étaient figés dans une attilù– de d' immobilisme aberrant -tour– né sur Je passé colonial ri– votu ; et on oeut dire qu'ils raisonnaient de la sorte : c Oh, ce ne sera ' l ien, cetle mesure des autorités mstien– nes . Cela auss i pa:JSera. pltr~ dessus notre rëre, comme beau– coup d'autres meSlNtts , Sans conséquttnce 1 Programme de modernisation : mais à quoi bon 7 Occupons-nous plutôt, comme par Je passé ; de tirer le maxJmum de super-bénéfi– ces de l'étltt actuel de nos sa~/es J . Et · sans aucun doute, ils ont réalisé, comme par le pusé, des profits exorbitllnts sur le dos de notre peuple. Et 1e pro- , duit de cette honteuse exploi– ta~;':>n des Maliens a été cha– que fois v.r é aH/eurs,. } l'exté– rieur, c'est-à-dire co mme ils disent. «rapatrié • • Ils n'avaient pas sai:>i qu'un Etat dans la situlttion du Mali, confronté eu« /Kobfèmes' si cruciaux et si comp lexes qui sont les nôtres, un E~at qui ac– corde d'emôlée ' une · réd uction de rordr« de 30 pour cent sur les imp ôts et taxes divers des cinémas privés afin que leurs propriélaires mènent à bien un progrBTTIme de modemisation. est un Etat déterminé à voir appliquer, coûte qutJ coûte, la "olitique qu'iI élabore concer – nant chaque secteur dg la vie nationale. Ils n'avaient pas compris que ,le gouvernemen-t d'un Etat souver&in d igne de cc nom tient fermément ' au re :·.,ect de ses décisions : t;'(ls t-à-d ire que - 9 - j •• ,..... les particuliers , quels qu'ils so ient , exécutent à (a lettre les mesures prises et respeccem scrupuleusement les perotes et les actes de l'autorité. Mais aujourd 'hui que les ch oses se salit gâtées pour eux, les directeurs des cinémas privés doivent regretter leur comoortemem de non-coltebo– rat ion. Aujour d'hui qu'on a vu à que! point la décision de fer– me ure é es cinémas privés Il rencontr é l'adhésion unanime Cf ent 'rmsie ste des populations, n?:;r :ment ceües rie Bamako, il appa ratt méme clairement q:le la -mesur e intervenue Mait souhehé« et attendue depuis tr es ton çtemp« . ~ar le peupt« qui voit tout, qui porte son ' jugement sur tout, ne pouvait ' pas compren– dre ql/ 't,A.'1eurs. dans d'autres Etats africains. on ëditi« des cinémas ultra-modernes. de

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