Articles de presse marquant la création de l'OMVS
Encore un succès de la France dans sa politique de détente Paris, siège des contacts sino-américains CU lt :\. \... VI L J V \,.. .1.l ~ ,- . ~ ..... - - - -- -:- - 5.1J1;;.l ~J.~Y""J.J.""" ....... .......- - - - _ . - d'un petit avion de tou risme qu'il a atterri sur une route à 45 km au nord de Brazzaville. Aussitôt, i:l re– quisitionnait un véhicule et se m~t tait au vdIant pour gagne r la ca– pitale, l'aé roport éta nt aux mains des insurgés. . Le Chef de l'Etat du Congo s'est élevé contre la version selon laquelle 'lui-même et le .commandant Yhorn– bi-Opango, cheîd'état-majorgén é– raI de l'année, aient agi de concert, pour éliminer 'l'extrême gauche. . Il s'est élevé contre les déclarations de la presse parlant de «mas~a cres », de tortures, et citant . des chiffres d'arrestations fantaisistes.., ( Sa:ise ca 1Mt. 3 ) (Suite en page 4-) Communiqué final la mise en valeur des ressources 'du fleuve SénégaJl et de définir le cadre dans lequel cette coopérationpour- rait s'organiser. . Les échanges de vue qui s~ sont déroulés dans une atmosphèrejl'en– tente et d'amitié ont permis de par– venir à un accord sur l'ensemble des questions abordées, notamment ---------1 par la signature de deu..x Conv èn– 1 rions portant sur le statut interna- I tionaI du fleuve Sénégal etsùr: la création d'une Organisation pmu. la rniseen valeur du fleuve Sénégal (OMVS ) . LL. EE. les présidents Léopold Sédar Senghor et Moussa :T raoré ont exprimé leurs remerciements et gr atitude à 'leur frère et ami Mok– tar Ould Daddah, présid ent de. la R épublique islamique de Maurita– nie, au peuple mauritanien, au parti et à son gouvernement pour l'accueil chaleureux et frate rnel qu'ils leur ont réservé ainsi qu'aux déléga tions 1 qu i les accompagnent. . Fait â Nouakchott . le 11 mars 19ï2. de toute s les initiatives favorables à la dét ente. Les bonnes relations que la Fran– ce ent ret ient avec les Etats-Unis qu'avec 'la Ch ine expliquent ce choix, conclut -on, d'autant plus que 'la Franc e a toujou rs cherché à fa– voriser la détente et la conciliation dan; !e monde. Les Chefs d'Etat et de gouver– nement : - de la République du Mali ; - de la République islamique de Mauritanie ; - de la Rép ublique du Sénégal, se sont réunis à Xouakcho tt les 10 et 11 mars 1972 afin d'examiner la poursuite de leur coopé ra tion ?Our tanie n'est comparable qu'à celle du président libyen, le colonel Kha– dafi. Et cela s'est confirmé durant les 24- heures que la déléga tion ma– lienne a eu à pa sser dans la capitale mauritanienne. A chaque app arution du Chef de l'Etat, jeunes et vieux, hommes et femrnes se mettaient spontanément à crier « Moussa », «Mali ». L'ad– miration était vraiment grande. Et comme l'a si bien traduit un haut fonctionnaire, « le colonel Moussa est pour les Mauritaniens un second président ». formé, n'avait pa s à être consulté sur ce projet de rencontres entre deux ambassade urs accrédités au– près de lui. On se f élicit e, dans les mêmes milieux, de constater que Paris, où siège déjà la Conférence sur le Viet– nam, a été choisi pour être égale– ment le siège de ces conversations sino-a méri caiae, Le gouvernement :;-;: - Ç? :. ::': ?J~-..:l: cr~ se rep ,:· tant et dansant en l'honn eur des deux ~ présidentielles ma– 'enne et~ Cette foul e bigarée qui n'a rien à envier à un feu d'artifice ou à une féerie nocturne était là tôt le matin, debout, bougeant, criant, ap– plaudissant d'une manière assour– dissante, agitant comme-ci, comme– ça de petits drapeaux aux couleurs maliennes, mauritaniennes et sén é– galaises. Des enfants de tout âge étaient, eux aussi, au rendes-vous avec tout ce qui les ca:ractérise : la joie, la vivacité, la jeunesse insou– ciante. Auparavant, le président Moussa Traoré a été accueilli à l'aéroport à 10 h 50 par le chef d'Etat mau– ritanien, Me Moktar Ould Daddah. Vingt-et-un coups de canon qui ton– naient non loin de là, saluaient l'ar– rivée de l'illustre hôte. Accolade fra– ternelle, salut des couleurs, exécu– tion des deux hymnes nationaux, re– vue des troupes tpilitaire5 qui ren– daient les honn eurs, salut des corps coostirués, voilà les moments proto– coêaires de I'accu eil, A " entrée du 5l!o:l d'ho=eur, la chal eur de l'bos- . . .-. .,. ; _":',-:=:'::.=.=e::: : :-~: E:... ~ e~ :.:.,- A la suite de l'annonce fait e ven– dredi par la Maison-Blanche que les contacts officiels sine-américains au– raient . lieu désormais à Par is, on précise dans les milieux autorisés, que le ministère français des Affai– res étrangères en avait été préala– blement informé par l'ambassade des Eta ts-Unis. 1! \.;1 de soi, ajoute-r-on, que .e tiel ce fut une pop ulation en liesse, joy~use et débordante qui accueillit les chefs d'Etat malien et sénégahi5, les présidents Moussa Traoré et Léo– pold Séda r Senghor. De la sortie de l' aéroport jusqu' au palais, soit sur une distance e 2 km env ° ron, ce sont des jnrcen!Yabie; c you– vous c. ~-es des femmes ma u– rium -enn'és. ~ c<KJPS de fusils des ,..rn- ams ici et -là et des Pas ca– deacés qui saluèrent le cortège pré– sidentiel. Et dans une grosse Mer– ced ès noire découverte, les trois chefs d'Etat, Me Moktar Ould Dad– dah qui reçoit, M. Léopold Sédar Senghor, le doyen d'âge et le colo– nel Moussa Traoré, le benjamin, dans sa tenue nationale bien mise, répondaient par des gestes de sym– pathie aux evasions des populations massées Je long de l'ancienne ave– nue de la Dune devenue avenue Abdel GamnJ NASSER depuis la mort de celui-ci. Ici, de gracieus es danseuses du peup le maure avec route l'agilité cu'oa 1= connaît, la douceur toute ;~ "" :êEe qui les caractéris ; '~ des ? -::-..::.; q~ ::-.~-e::: à-a..~ur, aero- s E tats Ri -/. ·...---al oasto r cs ce S éné- :m c d'im – d'être sa– 'sme éco– inté d'au– 'que, tailler :.Llle· indez-uous ndantes et . q uelque nr, Ma u– lais, cito– n PO:J~ la :-leo\-ê S é- -ti...:ans de 'nt d ésor- le passé ur et pour dit le pr é– r S enghor ri. de cl ô– ~ . citoyens ême ca use désormais tcti], celui uiuicns a'( nigd C~ Os .~c; ;;c u ·ur â ;: tUii.S171i li i ùats, pl us à tous les née. Il ap– M alien, à r, à chaque '[endre, de a du bien– , tr ois peu -
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