Articles de presse marquant la création de l'OMVS

1 M ••• 1 ~ •• • , r. L..J-'\ V WIA. UW r-I:..Wr-LI:.. PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION DU COMITÉ MILITAIRE DE LIBÉRATION NATIO~ALE (R4ipubllqu. du Mail) 1 L' 0 .. M .. V.. S.. SUCCEDE A L' 0 .. f .. K.. S.. Encore un succès de la France dans sa politique de détente Paris, siège des contacts sino-américains la mise en valeur des ressources ( fleuve Sénéga1 et de définir le cad dans lequel cette coopératio n pou rait s'organiser. , Les échanges de vue qui se so déroulés dans une atmosphèred'e tente et d'amitié ont permis de JT.I venir à un accord sur l'ensemb des questions abordées, notanlln~ par la signature de deux Convê tions portant sur le statu t intern ticnal du fleuve Sénégal et sur, création d'une Organisation pour mise en valeur du fleuve Sénég (OMVS) . LL. El'.. les présidents Lècpo Sédar Senghor et Moussa Trao ont exprimé leurs remerciements gratitude à 'leur frère et ami 1\10 tar Ould Daddah, président de République islamiqu e de Maurit nie, au peuple mauritanien, au pal et à son gouvern ement pour l'accu. chaleureux et frat ernel qu'ils let ont réservé ainsi qu'aux:-délégatiO qui les accompagnent. Fait ri. Nouakchott le Il maTS 1972. CONGO\ MISEAU POINTDU PRESIDU N'GOUABI SUR LE PUISel MANQUEDU22 FEVRIER c Les p utschistes dU 22 Iévr ont déjà été jugés par jla Cour m tiale, mais les peœes n'o m pas exécutées s, a afIirmé le présidr Marien N'Gouabi, dans une Cl férence de presse tenue à Braz ville, en présence du Bureau p( tique, du Oocseil d'Eta t, du Co, diplomatique et des eorresponda de la presse étrangère. Le commandant N'Gouabi a i olarê que la majorité des conju méri taient la peine capitale, m a laissé entendre que ces scnten pourraient ne pas être exécuté Nous estimons que l'b:écu tion j médiate des putschistes ' n'aurait rien servi la révolution, ni n'a ur permis de résoudre les problèmes pays, a déclaré en substance le CI de l'Etat congolais. Interrogé sur les conditions détention des détenus, le pr ésid. N'Gouabï a déclaré s'être rendu p sonnellement à la maison d'arrêt, avoir constaté le mauvais COlUP.' tercent de certains géôliers dans, jours qui ont suivi la' tentative .' putsch. Depuis, a-t-il poursui nous avons pris des mesures pc que ces pratiques cessent. Le président N'Oouabi s'est d'a tre part vivement élevé contre Co taines anégations de la presse"inu nationale à ce sujet. Il devait fa l'I1liIS[.()ri~ du: pu~ macqué " 22 février, et révéler les , circcr tances dans lequelles il a pu· reg gner Brazzaville le 22. C'est à bo d'u n petit avion de touris me ql a atterri sur une route à 45 km nord de Brazzaville. Aussitôt, il 1 quisitionnait un véhicule et se ml tait au vdtant pour ~er la '( pitale, l'aéroport étanttaux mai des Insurgés. . Le Chef de l"Etat du Congo S't élevé contre la version selon laque lui-même et le commanda nt Yhor bi..Qpango, chef d' état-major gén ral de l'année, aient agi de conce pour éliminer l'extrême gauche. s'est élevé contre les déclaratio de la presse parlant de e mass cres >, de tortures, et citant cl chiffres d'arrestations fan taisistes. (Suite en page 1) Communiqué final de toutes les initiatives favorabl es à la détente. Les bonnes relations que la Fra n– ce entretient avec les Etats-Unis qu'avec Ia Chine expliquent ce choix, conclut-on, d'autant plus que 'la France a toujours cherché à fa· voriser la détente et la conciliation dans le monde. ( SuitClCQ pata 3) Les Chefs d'Etat et de gouver– nement : - de la République du Mali ; - de la République islamique de Mauritanie ; - de la République du Sénégal, se sont réunis à Nouakchott les 10 et 11 mars 1972 afin d'examiner la poursuite de leur coopération pour ranie n'est comparable qu'à celle du président libyen, le colonel Kha– dafi. Et cela s'ost confirmé durant les 24 heures que la délégation 10a– lienne a eu à passer dans la capitale mauritanienne. A chaque apparution du Chef de l'Etat, jeunes et vieux, homm es et femmes se mettaient spon tanément à crier c Moussa s, e Mali e. L'ad– miration était vraiment grande. Et comme l'a si bien traduit un haut fonctionnaire, c le colonel Moussa est pour les Mauritaniens un second président ». pitalité du Peuple mauritanien fut ma rquée par l'offre au Président du CMLN des da ttes et du lait, signe de bon accueil du peuple frère de Mauritanie. n faut dire ici que le chef de l'Etat malien, le colonel Moussa Traoré, jouit d'une estime considé– rable à Nouakchott. Ca r selon nos informations, son estime en Mauri- accueil formé, n'avait pas à être consulté sur ce projet de rencontres entre deux ambassadeurs accrédités au– près de lui. On se félicite, dans les mêmes milieux, de constater que Paris, où siège déjà la Conférence sur le Viet– nam, a été choisi pour être égaIe– ment le siège de ces conversations sino·américaincs, le gouvernement français ne pouvant que se réjouir tant et dansant en l'honneur des deux délégations présidentielles ma– Henne et sénégalaise. Cette foule bigarée qui n'a rien à envier à un feu d'artifice ou à une féerie nocturne était là tôt le matin, debout, bougeant, crian t, ap– plaudissant d'une manière assour– dissante, agitant comme-ci, comme– ça de petits drapeaux aux couleurs maliennes, mauri taniennes et séné– galaises. Des enlants de tout âge étaient, eux aussi, au rendes-vous avec tout ce qui les caractérise : la joie, la vivacité, la jeunesse insou– ciante. Auparavant, le président Moussa Traoré a été accueilli à l'aéroport à 10 h 50 par le chef d'Etat mau – ritanien, M· Moktar Ould Daddah. Vingt-et-un coups de canon qui ton– naient non loin de là, salua.ient l'ar– rivée de l'illustre hôte. Accolade fra– ternelle, salut des couleurs, eeécu– tion des deux hymnes nationaux, re– vue des troupes \lÜlitaires qui ren– daient les honneurs, salut des corps constitués, voilà les moments proto– colaires de l'accueil. A l'entrée du salon d'honneur, la chaleur de l'hos- bates fins et éblouissants avec une souplesse déconcertante dans J'exé– cutaon de .leors mof'C.oCOO«.; w.~. un groupe sarakollé qui, par ses pas sacadés, ses chants' de gloire, son habillement multicolore, attire les regards ; tout à côté, ce sont les O uolofs, avec leur < sabar », la ri– chesse de l'habillement, la coquette toilette qui leur est propre, chan- chaleur d 'un COTE A COTE POUR L·UXITE ET L1:\DEpEXDA.'i .:E AFRICAINES De not re envoyé spéc ial B. B. Doucouré tiel, ce fut une population en liesse, joyeuse et débordante qui accueillit les chefs d'Etat malien et sénégalais, les présidents Moussa Traoré et Léo– pold Sédar Senghor. De la sortie de :l'aéroport jusqu'au palais, soit sur une distance de 2 km environ, ce sont des innombrables «you– vous» légendai res des femmes mau– I:i-m,niennes, de s coups de fusils des lam-tem s ici t'Il ;là el des pHS ca. dencés qui saluèrent le cortège pré– sidentieL Et dans une grosse Mer– cedès noire découverte, les trois chefs d'Etat, ~l' Mostar O uld Dad· dah qui reçoit, M. Léopold Sédar Senghor, le doyen d'âge et le colo– nel Moussa Traoré, le benjamin, dans sa tenue nationale bien mise, répondaient par des gestes de sym– pathie aux ovasions des populations massées le long de l'ancienne ave– nue de la Dune devenue avenue Abdel G- "lm.ll :\ASSER depuis la mort de celui-ci. Ici, de gracieuses danseuses du peuple maure avec toute l'agilité qu'on leur connaît, la douceur toute naturelle qui les caractérise ; là, des Peulhs qui rivalisent d'ardeur, aero- c. Les peuples malien, sénégalais et mauritanien lutteront toujours côte à côte pou r l'unité et l'ind épendance a(,nioa i'llœ.) Tel est le slogan écrit en lettres de feu sur la banderole de l'arc de triomphe dresse sur la route de I'aë. roport à l'entrée de la ville de Nou akchott, De l'aviation au Palais présiden- /- La = L'ëu énement est donc d'im – portance. li mérite d'être sa– lui comme un réalisme éco– nomique qui n'est teint é d'au– ( une ambition politique . C'est dire que les qu elque la millions de Maliens, Mau– ritaniens et Sé négalais, cùo– }'cns de l'O rganisation pour la .\Ii~ en Va.eur- du fLeuve Sè– négal, pOUT d partisans de l'Un ité africaine, SO'lt désor– mais plus que par le pas.sé c. unis pour le meilleur et pour le pire ,. comme fa dit le pré– sidetü Léopold Séda r Sengh or dans son allocution de clô– tUTe. 10 millions de citoyens engagés pour une même cause œuvreront donc désormais pour un même ou jectif, ului d'améliorer leurs condit ions dt: uie, d e se faire un devenir meilleur afin de se tailler une pltu e de choix au rendez-vous des nations indépendantes et prospères. L'Oorgunisatiou des Ebts Ri oerains du fleuve Sénégal cesse d'e x i s t e r et l'Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal~ organisme de coopération inter·Etats~ plus souple et ouvert à tous les Etats.riverains, est née. li ap– partietü à chaque Malien~ à chaque Mauritanien, à chaque Sénégalais de la défendre, de la protéger. li 'Y va du bien– être matériel de nos tTOU peu– ples. Dans la oie d'un homme comme dans celle d'un peu– ple, il Y a des moments de crises, de fièvres comme il }' a égaleme nt des heures d e gloire pleines de joie intense. Le som met trip artil.t de No uakchou tenu les l a €t Il mars 1972 qui il .rignJ Janudi matin à la présidence mauri– tanienne l'octe de naissance ie 10 1 gani:'5ation pour la Mise en Va:.eor do. fleuve SCn.. -g& (G A/ VS) en d énonçant les con ven tions internationales du 26 juiUet 1963, relatives à l' aménagement général du bassin du fleuve Sénégal est de ces instant s inoubliables qui font la fierté et la noblesse des nations. Les .chefs d'Etal du Mal i, de la Mauritanie et du S é– négal, par u t ad e solenn el, zrü repondu objectiveme nt et concrétement aux espoirs que leurs peuples pJaunt en t:UX. Et cela est capital quand on sait que seule l'intégratIOn des économies de la sous-r égion pourrait demain 'fi OUS permet– tre de m ieux exploiter les res– sources hyd ro-agro.pasto rales de 14 vaUée du fleuve Séné· gal. :\ la suite de l'annon ce faite ven– dredi pa r la Maison-Blanche que les contacts officiels sine-américains au– raient . lieu désormais à Paris, on précise dans les milieux autorisés, que le ministère frança is des Affai– res étrangères en avait été préala– blement informé pa r l'ambassade de~ Etats·Unis. Il \'a de soi, aJoute-t·on, que le U-==========~ 1 gou....ernement français, s'il a été in- = A l'issue du sommet à trois de Nouakchott

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