Articles de presse marquant la création de l'OMVS
v- al gi se st di Tl N cl Ji e. li a e. m d' h s– ei p de .- --_ ._- - "").--- L J. commerce inter-africain par rapport du aux autres continents. La place oc- un cupée par l'Afrique dan s les échan- SUl ges; 5,8 p. ' cent du volume de la ' târ ré gion contre ' 17 p: cent en Asie ' et as: 23· p. cent en Amérique Latine dé- op note la, pauvreté des échanges entre Aifricains.' Les Nations Unies, a dit cie M. Ga rdiner, ont déployé des ef- t rr fort s .pour .encourager la libération po des échanges. M. Gardiner a d'au- rm tre part proposé des produits sus- les ceptibles de faire l'objet d'éohange pl' entre pays africains. . SIl En conclusion il a dit que la Foire de Nairobi constitue un jalon ,:.;X . .:.,.:: .: :-. :;' _ ._ ~:; : :. :.7 ::.: :.,. ::.:;.. ~:'; r .. :~ ~((j. :( ( " ~ .;..~( _)~ t~ ::;'_='1: qu'aux coffres-forts en passant par les multiples objets de bureau, coupe-papier, etc: Le métal provient de douilles de cartouches usagées vendues à prix d'o r, de vieilles' bat– teri es de voiture dont on extr ait une matière serva nt à la confection des manches de sabres spéciaux d'où la boutade du . gouverneur Condé pa– raphrasant Lavoisier « dan s l'Ad ra r rien ne se perd, tout se récup ère ». Le ' stand qu i a particulièrem ent retenu l'attention c'est la « rési· denc e » d'ét é des Songhaï entière- . ment confecti onné e pa r les femmes, c'est la dot que toute épou se se doit d'apporter avec dI e, une case, mais rien de commun avec la hutte construite en : toute hâte par nos ber gers. II s'agit ici d'une pièce spa– cieuse bien aérée, avec deux ent rées, eFle est toute en na ttes richès en couleu rs ne coû tant pas moins de 2j .OOO à 30.000 franc, p ièces, selon les ~t:n:::.::o:-..s è-: :1 :-~~ JO:::..ab>: : '.: survie de la nouvelle organisation. Les 10.300.000 habitants du terri– toire de l'OMVS le savent bien et y . travailleront pour. B.-B..DOUCO URE. Prochain article : Nouakchott, U1le ville surgie dû désert. Foire· Exposition .. . . . . ~ . :..s 0::: :--:C:-:-:. : ~~::..~~ .~: :..::-~?:-~- .:~:.-i..=.==-~ ~,~~ -.~ ~;:.. :.~ ' '::'":''' ditions que l'on sai t, sans engrais spéciaux, dan s une zone dévenue hélas synonyme de sécheresse et de chaleur défient toute compétition ; il faut croire que c'est là un mys– tère de la nature ; ou alors dan s un autre sens une certaine simili– tude entre cette immense région (à elle seule plus vaste ' que les cinq autres réuni s) et les fruits de ' son sol, ce géant rougirait d'enfanter des nain s! II fallait que les' enfants f'llssCint :à Il"image ' die ' ~,ac mèJre.· L'artisanat quant à lui surp rend moins, non pas qu'il soit de piètre qualité, mais parce qu 'il a atteint une telle rénommée à travers tout le territoire et même au delà de nos frontières, que rien ne surp rend plus, c'est la ' confirmation d'une Ilégende. Ic i ' la munitie est telle qu 'on pourrait la toucher au doigt. En dépit des difficultés qu'ils ont à se procurer le métal, les forgerons de l'Adrar fabr.quer.t !Q:':! ce dont La ." ET LE SE~EGAL est l'organe d'exécution de l'orga– nisation ». : Pour rendre la nouvelle organi– sation plus souple .etlaisser la porte ouverte à d'autresEtats, il est pr é– cisé que «tout Etat riverain du fleuve Sénégal peut adhérer à l'or– ganisation ». . (Suite de la l " page) cheurs, éleveurs,. artisans, · commer– çants et artistes notre fierté est lé– gitime face aux résultats concrets acquis dans tous les domaines, éco– nornique, social et .culturel. Persua– dés que l'ardeur au travail, la per– sévérance et l'esprit de suite dans l'action quotidienne nous ouvriront des perspectives nouvelles vers le progrès; unissons nos efforts dans la croisade de la bataille économi– que pou r la réalisation des objec– tifs pre scrits par le OMLN ». C'est ensuite que la délégation conduite par le gouverneur Condé a commenc é la longue ' visite des stands, ce qui témoigne de l'impor– tance et de la diversité des objets exposés, IiI peut paraître paradoxal pour le visiteur non informé' qu'une zone aussi défavorisée par la' nature qu e I'e st cette région puisse pro– duire des légumes d'aussi bonnes qualités. En effet les carottes, cour– ges~ patates douces. o:g::O:1S .:::: ~::. ;;=-x.:è:r.~ :é'f--o::~ :-..:.:::.... -~ :"::':-E .es : .::- ~ mourait à p etit feu. Et il fallait trouver un e solution quant à l'ex– ploitation au bassin du fleuve Sé– négal. C'est pourquoi la création d'un nouvel orga nisme s'imposait. .Pour combler cette lacune, l'organi– sation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS) devai-t voir le jour. -Et c'est ce qu i eut lieu à Nouakchott le Il mars 1972. L'ar– ticle premier de son statut fixe ses puts : ePromotion et coordination des .études et ·des travaux de mise en . valeur des ressoruces du bassin du fleuve Sénégal sur les territoires natioDauxdes Etats .membres de l'organisation ». C~te . organisation est donc strie- -------------'--------------:-'--:--- tement économique, d~I1ée de toute ambition.pcditique. Et ses buts la différencient de l'OERS. C'est dire qu'avec ' l'OMVS, les chefs 'd'Etat du Mali, de la Mauri– ItanÏ e et ' du Sénégal sont décidés à promouvoir et à intensifier la coopé– ration et les échanges économiques. Ainsi, .ils poursuivront en commun leurs efforts de développement éco– nomique par l'exploitation et la mi– lie en valeur des ' ressources multi– ples du fleuve Sénégal dans un tri– ple but: Développement de la pro– duction d'énergie, l'irrigation et la navigation. LES ORGANES DE L'OMVS Comme l'a précisé le président Léopold Sédar Senghor dans son al– locution de clôture, l'OMVS com– prend trois organes dont deux per– manents. Le premier est la Conférence des chefrs d'Etat et de gouvernement. C'est l'instance suprême de l'orga– nisation. EUe définit sa politique de coopération et de développement et prend les décisions concernant sa politique économique générale. Sa présidence est assurée à tour de rôle et pou r une durée de deux ans p:;:
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