plaquette : Avenir du bassin du fleuve sénégal : prendre les bonnes décisions dès maintenant
6 D'ABORD, POCIRQCIOI CES BARRAGES? En 1972, le Sénégal, le Mali et la Mauritanie ont mis en place un organisme chargé de superviser la construction des barrages de Manantali et de Diama . Les objectifs visés alors étaient les suivants: • Produire 800 giga -watts/heure d'électricité par an; • Augmenter les surfaces irriguées par pompage en Mauritanie et au Sénégal en passant de moins de 50.000 hectares à 375.000 hectares; et • Assurer un accès direct à la mer au Mali, pays enclavé, par le maintien d'un débit mi n imum constant de 200 mètres cubes /seconde; la construction d'une écluse et d'un port, et l'approfondissement du lit du fleuve . L'ensemble de ces trois objectifs devait permettre d 'atteindre le but principal consistant à améliorer les conditions de vie des populations de la zone. Par aille urs, ils étaient également supposés apporter à ceux qui vivaient hors de la régi on de l'é lectricité, un e p roduction agricole plus importante et un accès à la mer. Cependant, force est de constater que ces objectifs sont loin d'avoir été atteints. Aujourd'hui, le régime du fleuve Sénégal est principalement régulé au profit de l'agricultur e irriguée, dans la mesure où les turbines installées à Manantali ne sont toujours pas fonctionnelles. Les lâchers d'eau en provenance du barrage se font au pe tit bonheur, en tou t cas du point de vue des habitants de la vallée. Une chose est claire cependant: les crues annuelles qui étaient il la base d 'un système de production d'avant barrage ont été bouleversées de manière significative. ---------- Avenir du Bassin du Fleuve Senegal ---------------
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