Plaquette : OMVS une grande entreprise multinationale de développement intégré

Le fleuve Sénégal est l'atout essentiel pour la subsistance de toutes ces populations vivant dans une région serni-désert.ique sous un climat irrégulier et incertain aux confins du désert. La sécheresse qui a frappé toute la zone sahélienne en 1972/1973, a rappelé de façon dramatique la nécessité de r " 'ser, ne serait-ce que partiellement, les ressources en eau du fleuve dont dépend l'existence de u , '" la population totale du Mali, de la Mauritanie et du Sénégal. C'est pourquoi son aménagement et devenu une préoccupation primordiale pour les gouvernements des Etats rive– rains qui ont assigné ;, l'OMVS, la mission de promouvoir dans la vallée, le développement intégré de l'agriculture, de l'élevage, des mines, de l'industrie et des transports afin d'améliorer le sort des populations locales tout en contribuant à l'équilibre vivrier de la sous-région, et d'accélérer la crois- sance des pays riverains. 111.- BUT DE L'ORGANISATION: L'Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal est une institution intergouverne– mentale' de coopération régie par la Convention du 11 mars 1972 dont l'article premier définit son but en ces termes: L'Organisation est chargée: 1) - de l'application de la Convention du 11 mars 1972 relative au Statut du fleuve Sénégal; 2) - de la promotion nt de la coordination des études et des travaux de mise en valeur des ressources du bassin du fleuve Sénégal sur les territoires nationaux des Etats membres de l'Organisation; 3) - de toute mission technique et économique que les Etats membres voudront ensemble lui confier. Pour la réalisation de cette mission, l'Organisation peut recevoir des dons, sous– crire à des emprunts et faire appel à l'assistance technique, après accord du Conseil des Ministres. IV.- CADRE INSTITUTIONNEL A.- LES ORGANES PERMANENTS. Aux termes de la Convention du 11 mars 1972, amendée le 17 décembre 1975, l'OMVS est placée sous la haute tutelle de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement, avec trois orga– nes permanents qui sont: . le Conseil des Ministres, . le Haut-Commissariat, la Commission Permanente des Eaux. La Conférence des Chefs d'Etat et de gouvernement est l'instance suprême qui définit la poli– tique de coopération et de développement. Le Co nseil des Ministres est l'organe de conception et de contrôle qui élabore la politique généralE' cl 'amé naaeme nt cl u bassin ct u fleuve Sénégal pour la mise en valeur de ses ressources. Le Haut-Commissariat est l'organe exécutif de] 'Organisation Il est chargé de mettre en œuvr– il' programme de développement adopte. de réaliser les investissements régionaux et ct 'organiser l', concertation entre les Etats membres pour l'harmonisation des activités régionales et des politiques nationales de développement. Le Haut-Commissariat est dirigé par un Haut-Commissaire nommé par la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement. Le Haut-Commissaire représente les Etats membres dans leurs relations avec les institutions d'aide internationale ou de coopération bilatérale en ce qui concerne le fleuve Sénégal. Le Haut-Commissaire est assisté et secondé dans ses fonctions par un Secrétaire Général nom– mé dans les mêmes conditions. Le Secrétaire Général est chargé plus particulièrement des études, du contrôle et de l'exécu– tion des travaux. L'Organigramme du Haut-Commissariat comporte en outre quatre directions techniques pla– cées sous l'autorité du Secrétaire Général. 2

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