Plaquette : SOGED Le Barrage de Diama : Rôle et enjeux dans la problématique du développement du bassin du fleuve Sénégal Juin 2006

oMVSISOGED 6 IV. PRINCIPES ET MODALITES DE GESTION DE LA RETENUE DU BARRAGE DE DIAMA Avec les barrages de Diama et de Manantali, les Etats membres de l'OMVS se sont dotés des outils stratégiques nécessaires pour l'exploitation rationnelle et la maîtrise des eaux du fleuve Sénégal. Gérée à la cote l,50 m IGN, la retenue du barrage de Diama a un volume de 250 millions de m 3 et couvre une superficie de 235 krrr'. A la cote 2,50 m IGN, la retenue a un volume de 585 millions de m 3 et s'étend sur une superficie de 433 km 2 . L'influence de la retenue de Diama s'étend jusqu'à Boghé, à 350 km de Diama, pour une cote de retenue de l,50 m IGN et jusqu'à Saldé, à 450 km de Diama, pour une cote de retenue de 2,50 m IGN. En règle générale l'objectif de gestion est de maintenir le niveau de la retenue à la cote la plus haute possible et le plus longtemps possible tout en respectant des consignes garantissant la sécurité du barrage. Les principes de gestion de la retenue du barrage du Diama sont : o En période de crue, le niveau de la retenue est maintenu à la cote l ,50 m IGN à Diama, par ajustements successifs des positions des vannes . En cas d'effacement de toutes les vannes, en fonction de l'ampleur de la crue, le régime d'écoulement naturel est établi au niveau du barrage. o En période d'étiage , pendant laquelle la retenue de Diama est alimentée essentiellement par les eaux turbinées ou lâchées au barrage de Manantali, le niveau de la retenue est régulé à des cotes se situant autour de 2,10 m IGN. L'extension des digues latérales du fleuve Sénégal en amont de Rosso, permettrait de rehausser la cote de gestion de saison sèche de la retenue de Diama jusqu'à 2,50 m IGN. o Le début et la fin de la saison d'hivernage correspondent à des périodes de transition: baisse progressive du niveau de la retenue en Juillet et hausse graduelle en à partir de fin Octobre. Au stade actuel, les secteurs d'utilisation des eaux du fleuve Sénégal sont constitués par : o l'agriculture irriguée : cultures céréalières, maraîchères et industrielles, o l'approvisionnement en eau de centres urbains (Dakar, Saint-Louis, Richard Toll, Kayes , Rosso , bientôt Nouakchott, etc.), soit directement à partir du fleuve Sénégal , soit à partir de systèmes hydrauliques latéraux annexes; o la production d'énergie hydroélectrique, par la centrale construite au pied du barrage de Manantali ; o les activités liées à la culture de décrue et à l'environnement: inondation des cuvettes, lacs et dépressions, approvisionnement en eau contrôlée des parcs naturels, alimentation en eau des marigots, etc. La fonction "Gestion des eaux" est un ensemble d'opérations dont le but est de mettre à la disposition des usagers des ressources en eau en quantité suffisante et dans de bonnes conditions d'accès. Elle est organisée selon les étapes suivantes : Rôle et enjeux du barrage de Diama dans la problématique du développement du bassin du fleuve Sénégal

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