OMVS Le Journal N°2 Janvier 2007

Signature d'une Convention AfdjOmvs Un financement de 4,6 milliards Cfa pour le Pgire M. DIATTA la Cpe, une instance pour la gestion du fleuve La Commission Permanente des Eaux (Cpe) est un organe consultatif auprès du Conseil des Ministres de l'Omvs. Conformément aux dispositions de la Convention portant création de l'Omvs du 11 mars 1972, à celles de la Convention portant statut du fleuve Sénégal du 11 mars 1972 et à celles de la Charte des Eaux du 28 mai 2002, la Cpe émet des avis et recommandations à l'endroit du Conseil des Ministres en ce qui con– cerne: - les principes et les modalités de la répartition équitable des eaux du fleuve Sénégal entre les Etats d'une part et d'autre part entre les secteurs d'utilisation de l'eau (énergie, irriga– tion, navigation, approvisionnement en eau potable) , -l'instruction de tout projet d'utilisa– tion de l'eau ou d'aménagements susceptibles de modifier d'une manière sensible les caractéris– tiques du régime du fleuve Sénégal, ses conditions de navigabilité, d'ex– ploitation agricole ou industrielle, l'état sanitaire de ses eaux, les car– actéristiques biologiques de sa faune et de sa flore, son plan d'eau en par– ticulier, les projet soumis au régime de l'autorisation préalable; - la réglementation de l'utilisation équitable de l'eau du fleuve; - la réglementation de la conserva– tion quantitative et qualitative de l'eau du fleuve ; Elle propose également au Conseil des Ministres un programme annuel et/ou saisonnier de gestion des bar– rages de Diama et de Manantali arrêté lors de ses réunions. La création d'un tel organe est indis– pensable pour garantir une étude affinée de la demande, un avis tech– nique avisé, une large concertation et une équité dans l'arbitrage. LaCpe est composée des représentants des Etatsmembres (trois (3) par Etat),des représentants du Haut Commissariat, de la Société de Gestion et d'Exploitation de Diama (Soged), de la Société de Gestion de l'Energie de Manantali (Sogem), des opérateurs privés et des Sociétés d'Energie des Etats.Chaque déléga– tion peut toutefois se faire assister, à sa convenance, par toute compé– tence qu'elle juge utile. Sur proposi– tion du Haut Commissaire au Conseil desMinistres, le statut d'observateur peut être accordé à certaines entités des Etatstelles que les représentants des usagers, des Collectivités terri– toriales des Organisations non Gouvernementales, ou encore des Comités de gestion décentralisés. La Cpe se réunit cinq fois par an en sessionordinaire sur convocation du Haut Commissaire. Endehors de ces sessions, elle peut se réunir autant que de besoin soit à la demande d'un Etatmembre, soit à la demande du Haut Commissaire. Les réunions se tiennent à tour de rOledans chacun des Etatsmembres. La présidence de la Cpe est assurée pour une durée d'un an par chacun des Etats membres selon l'ordre alphabétique et le Haut Commissariat assure le secrétariat permanent. P.M. SYLLA Sonader, le Pdiam et la Dngr, les Directions Nationales des Pêches. Pour le volet santé, une agence d'exécution (Ong) sera sélection– née aprèsAppel d'offres dans chaque pays. Afin de renforcer le développement partici– patif, les Unités inter-villageoises de développement durable Uivdd ont été consti– tués. Véritables vecteurs d'émergence de pOles structurants d'aménagement du terri – toire, ils seront les catalyseurs des secteurs productifs et marchands ainsi que des métiers. Pour la première phase, 8 Uivdd, dont les plans de développement et d'aménagement on t été élaborés, seront mis en place à Ambidédi et Birou au Ma li, Orkadiéré et NdomboThiago au Sénégal, Touguen et ElAtef en Mauritanie, Kalan et Doumet en Guinée. CesUivdd couvriront tout l'espace du Bassin. En assurant, au Pgire, une mise en œuvre optimale, les aux populations les plus hum– bles auront l'opportunité de tirer le meilleur profit desbénéficeséconomiques générés par les aménagements structurants. Dans tout le Bassin, une dynamique endogène de développement local apte à engendrer des revenussubstantiels et en garantir la durabil– ité sera ainsi enclenchée. les institutions de recherche, etc. ont été égale– ment associés Au cours de cette concertation, d'importantes recommandationsont été formulées à l'endroit du HautCommissariat. Lesplus récurrentes ont porté sur la nécessitéd'harmoniser les textes nationaux en matière de législation sur l'eau et l'environnement, d'intensifier l'information et la sensibilisation sur les principes de gestionde la ressource, l'état de la ressource, etc. confor – mément aux dispositionsde la Charte à l'article 13. A ce sujet, les rencontres devront être décentra liséesau niveau desarrondissements, communautés rurales, etc. et un cadre trans– frontalier d'échanges entre acteurs établi pour une compréhension uniformisée des principes de gestion et pour une meilleure prise en compte desliens amont-aval. AxeIJULl~ l'échelle du bassin du fleuve Sénégal. Dans cette perspective, deux axes d'intervention sont privilégiés : le renforcement des capacités institutionnelles de l' Omvs pour la mise en œuvre du Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestiondes Eaux (Sdage) et l'organi– sation du contrOle de l'endémie bilharzienne à l'échelle du bassin. Le projet répond aux conclusions de la mission d'évaluation rétrospec– tive de l'Appui de la France à l'Omvs organisée en 2004. Cesaccords viennent appuyer la vision des Chefs d'Etat de l'Omvs définie dans le Cadre d'Orientation Stratégique du 21 mai 2003 dit «Déclaration de Nouakchott» pour répo ndre aux nouvelles exigences d'un développement durable, soli daire et participatif du bassin partagé entre les quatre Etats. en Guinée : Koukoutamba, Bouréya, Balassa. Lesactions concrètes, réalisées dans le cadre de la mise en valeur intégrée des ressources en eau au niveau local, auront des retombées socio-économiques sur les communautés vivant dans les zones d'intervention que sont : Matam et Dagana (Sénégal), Kayes et Bafoulabé (Mali), Mamou et Labé (Guinée) et Trazza et Gorgol (Mauritanie). Cesactions concernent le développement de la petite hydraulique, la gestion intégrée de sous bassins pilotes, le développement de l'agriculture de décrue, l'expansion de la réhabilitation de la petite irrigat ion et l'amélioration des systèmes de dra inage, la restauration, la protection et la préservation des berges, l'amélioration de la pêche tradi – tionnelle, le développement de l'agro– foresterie et l'aménagement des bas-fonds, enfin la lutte contre les maladies d'origine hydrique pour réduire de 50% l'incidence du paludismeet de la schistosomiasedans tout le bassin. Pour la mise en œuvre des activités, des con– ventions cadres et des contrats annuels de gestion seront signés avec des Agences d'exécution nationales, telles que la Saed, la règles relatives à la préservation et à la protec– tion de l'environnement et enfin définit le cadre et lesmodalités de participation desutilisateurs de l'eau dans la prise des décisions de gestion des ressourcesen eau du fleuve Sénégal. Pour garantir cette participation, la maîtrise de cetimportant outil estnécessaire.L'Uicn, parte– naire de l'Omvs dans ce processus, a initié une vulgarisation de la Charte afin de contribuer à une réelle appropriation par les acteurs. La stratégie élaborée à ceteffet prévoit différentes activités parmi lesquelles des rencontres au niveau national et local, un plaidoyer avec la sociétécivile, etc. Elle a ciblé de manière spécifique les usagers professionnels, la sociétécivile, les élus locaux ou nationaux, les services techniques centraux et déconcentrésimpliqués dans la gestion de la ressource, l'administration territoriale. La presse, le corps enseignant à tous les niveaux, ACTUALITE Développement local Démarrage du Pgire D ans le souci de renforcer l'intégration régionale et d'améliorer les conditions de vie despopulations du bassin, l'Omvs a obtenu des Partenaires au développement le financement d'un important Programmede Gestion Intégré des Ressourcesen Eauet de développement des usagesmultiples (Pgire) . Ce projet, conçu comme mécanisme de réduction de la pauvreté, est étalé sur une décenn ie (2007- 20 17) scindée en deux phases quinquennales pour un montant global de 395 millions de $. La première phase (2007- 2012) va acquérir, grOce au concours de l'Ida, de l'Agence Française de Développement et de la Banque Africaine de Développement, un investissement de 74 milliards de francs Cfa. Cette phase, struc– turée en 3 composantes, vise à renforcer les capacités de développement durable des populations du bassin estimées à 12 millions d'habitants, à pérenniser les fondations du développement participatif et à élaborer la gamme des outils de planification régionale intégrée à travers l'élaboration du Schéma Directeur d'Aménagement de Gestion(Sdage) et les études de faisabilité des sites pressentis pour les prochains aménagements de l'Omvs Adoptée le 28 mai 2002, la Charte des Eauxdu fleuve Sénégal est un instrument de haute portée allie le droit (principes, modalités et mécanismes) et l'opérationnalité technique à travers ses annexes. Elle devient ainsi le pivot de la politique de l'Organisation en matière de gouvernance de l'eau. La Charte vise à garantir la gestion efficace et rent able des infr astructures, la satisfaction durable des usages, la détermination des règles et des compromis nécessaires à une gestion équitable de la ressource et la création d'un espacede redéplo iement, d'expression et de cohérencedesefforts nationaux. Pour ce faire, la Charte fixe les principes et les modalités de la répartition des eaux du fleuve Sénégal entre les différents secteurs d'utilisa– tion, définit lesmodalités d'examen et d'appro– bation des nouveaux projets utilisateurs d'eau ou affectant la qualité de l'eau, détermine les Participation du public La Charte des Eaux à l'épreuve de l'opinion L'Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal, l'Ambassadeur de France au Sénégal et l'Agence française de Développement ont procédé, en marge des travaux de la 14ème Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement, à la signature des accords de financement du Projet d'appui à la Gestion Intégrée des Ressourcesen Eaudu Bassindu fleuve Sénégal. Dans le cadre de son programme, l'Omvs s'engage à développer ses capacités de Gestion Intégrée des Ressources en Eau du Bassin du Fleuve Sénégal au service du développement durable des Etats– Membres et des populations. L'Agence française de Développement appuie cette démarche en consentant un financement de 7.000.000 d'euros. La finalité du pro jet est de contribuer au renforcement des capacités de l'Omvs pour la promotion du développement durable à e

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