OMVS - Le Journal - N 1 - Juin 2006

--- Ee IAl GUINEE aGuinée, chateau d'eau de l'Afri ue de l'Ouest W 01 JUIN 2006 5 . .. lib~r\<J .". : ...... met de contrOler le Bakoye (affluent rive droite du Sénégal) et complète les efforts de maîtrise des eaux dans l'ensemble du bassin. Gourbassi est un projet de barrage réservoir sur la Falémé permettant le stockage de 2 milliards de m3 d'eau. Comme les autres aménagements, il aura un rOle multiple: production d'électricité, protection contre les inondations, amélioration de la régular– isation du fleuve Sénégal, irrigation, navi– gation, etc. Des financements ont déjà été mobilisés pour l'étude de faisabilité de Gourbassi, prévue pour 2006-2009. -:Sieff.o t ébnè 200 km J&U!""""-!In<InIJ 1 Coç:on 17 loff" 2 l;qu;Iint. IJ Dm J l'..oooct>eJ: 14 WO"I " fot OlQ 1~ Covra"J ~ <on'ol.'~ 16 ~ 6 s..",.,-<l~ 17 Niq<' J r orlieor;crl 18 'Sentt:fP1 8cfing MeROCQ(~(! 19 Gomboe <o,..t6 20 ~~ .. 10 Kobo 2t Tommfl KoI--ba ~ 1 l,Coi(ONJ O;""""!!5iiiiiiZ""""'==,",,,,,,,,,", tion du régime du fleuve et permettre l'utili– sation multiple des eaux. Ils auront des effets positifs sur l'aménagement de Manantali et les futurs ouvrages de Félou et Gouina. Il est prévu le même type d'aménagement à buts multiples sur le site de Badoumbé ou d'autres sites (comme Ballassa) situés sur le bassin versant du Bakoye, entre les villes de Kita et Bafoulabé en Guinée. Ils assurent une meilleure régularisation des régimes du Bakoye et du Baoulé, améliorent les condi– tions de navigation ainsi que la protection contre les crues de la vallée. Ce projet per- Les 1161 cours d'eau de la Guinée se répartissent dans 22 bassins fluviaux dont 8 sont nationaux et 14 internationaux. De ces derniers partent 26 cours d'eau vers les pays voisins. Tout cela fait un réseau hydrographique de 6.250 km de long. Du Fouta-Djallon et de ses contreforts occidentaux partent les cours d'eau de la Guinéemaritime, ceux de la Moyenne Guinée ainsi que le Tinkisso affluent de rive gauche du Niger. Ainsi, vers la cote guinéenne, on retrouve le Cogon, la Tinguilinta, la Fatala, le Konkouré, la Forécariah, la Mellakhoure et la Kolenté qui se jette sur la cOtesierra léonaise. Dans le Nord-Ouest et le Nord, on retrouve la Koliba/Corubal, la Gambie et son principal affluent la Koulountou. Vers le Sénégal, le Bafing, la Falémé et le Bakoye qui prend sa source dans le plateau manding; vers le Mali, la Kaba vers le Sierra Leone au Sud. Dela dorsale guinéenne, partent le fleuve Niger et ses affluents de rive droite à savoir: le Mafou, le Niandan, le Milo et le Sankarani d'une part et d'autre part les fleuves de la Guinée Forestière: la Makona, la Loffa, le Diani, la Mani, la Cavally et les affluents de rive droite de la Sassandra qui coulent en COte d'Ivoire, tandis que les autres se dirigent vers le Liberia. Une plu– viométrie annuelle exceptionnelle alimente cescours d'eau. Gourbassi, Boureya, et les autres... Les prochains aménagements de l'OMVS en Guinée La République de Guinée dispose du réseau hydrographique le plus important de la sous-région ouest-africaine. Un grand nombre de cours d'eau y prennent leur source. C'est de là que lui vient le surnom de «château d'eau de l'Afrique de l'Ouest». L 'OMVS a prévu à moyen terme plusieurs ouvrages hydrauliques et hydroélectriques, dont un certain nombre seront édifiés dans la partie guinéenne du bassin. Koukoutamba et Boureya sont des amé– nagements à buts multiples sur le Bafing en territoire guinéen. Ils comportent chacun un ba rrage, un réservoir et une usine hydroélectrique et devraient produire à eux 2 près de 520 Mégawatts. Ces projets sont d'une importance majeure pour augmenter la production hydroélectrique sur le bassin du fleuve Sénégal, améliorer la régularisa- La Gui ée en quelques mots 1 La République de Guinée s'étend sur un territoire de 245.857 kilomètres carrés et compte 9.214.072 habitants, selon un recensement effectué en 2003. La population guinéenne est essentiellement con– stituée de Peuls ou Poulars (40 pour cent), de Malinkés (35%) et de Soussous (15%). Avec un taux d'ac– croissement annuel de 3,1 pour cent, la popula– tion est jeune et essen– tiellement rurale: seuls 29,6%, résident dans les villes, notamment Conakry, la capitale, qui compte plus de 1,5 mil– lion d'habitants Au plan confessionnel, les musulmans représentent 85%de la population, les animistes 5%, et les chrétiens 4 pour cent. LesGuinéens sont répar– tis grosso modo sur qua– tre régions naturelles: la BasseGuinée, la Moyenne Guinée, la Haute Guinée et la Guinée forestière, dis– tinctes du fait notamment de leur climat et de leur relief qui donnent à cha– cune d'elles une identité particulière. Cette diversité géo– graphique est source de richesses naturelles abondantes. Enplus d'un important réseau hydro– graphique, la République de Guinée possède les deux tiers des réserves de bauxite du monde, du bois pré– cieux, des métaux rares tels que le cobalt, l'ura– nium, l'or et le diamant. S'y ajoutent les cultures industrielles (café, thé, cacao, palmier à huile, hévéa, etc.) La Guinée a été menée à l'indépendance par Ahmed Sékou Touré, Président de la Guinée jusqu'à sa mort, qui appela son peuple à voter non au référendum de 1958, organisé par Charles de Gaulle. Le 3 avril 1984, un Comité 1 militaire de redresse– ment national (CMRN) dirigé par le Général Lansana Conté, prend le pouvoir. Cedernier pré– side aux destinées de la République de Guinée.

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