OMVS NEWSLETTER L'année des OMVSIENS Décembre 2018
Décembre 2018 nEWSLEttER OMVS 13 Elle peut commencer à faire ses valises. La retraite a sonné pour elle. Victorine Diagne boucle sa dernière année de service. cette secrétaire revient sur ses beaux moments, ses regrets mais aussi ses moments som- bres. P as besoin de frapper à la porte pour la voir, son bureau est toujours ouvert. Des va et vient incessants au secréta- riat de la direction générale. Presque tout le temps, elle est au travail. Preuve de son accessibilité. Entre son ordinateur, les rendez-vous à caler et les dossiers à gérer, Vic- torine Diagne est toujours au taquet. Le joli sou- rire accueille tous ceux qui passent par le secrétariat de l’Omvs. Son histoire est intiment liée à cette organisation. Depuis 33 ans, elle sert loyalement et fidèlement cette structure. tout a commencé avec le Projet des eaux souterraines en1985 à St Louis. celle que ses collègues ap- pellent affectueusement Mme Fall se remarque par son joli teint noir. Elle se rappelle ses débuts comme si c’était hier. « J’ai fait 5 ans au projet de 1985 à 1990, le projet n’était pas fini car il y avait des problèmes entre les Sénégalais, les Mauritaniens et les Maliens. Il a été financé par l’Usaid. J’ai été recrutée en en qualité de secré- taire mais je ne faisais pas seulement un travail de secrétariat». Plus de trente ans plus tard, son gout du travail n’a pris aucune ride. toujours le même enthousiasme. Au début, il y avait « aucun temps de répit » se souvient-elle encore. De la sténographie à l’infor- matique, elle a tout connu. Une époque qui l’a bien plu. « Les débuts, je travaillais tout le temps » Durant son parcours, beaucoup de haut-com- missaires se sont succédé qui ont « très bien tra- vaillé pendant leur passage » selon elle. Mais Mohamed Salem Merzoug reste celui qui l’a le plus marqué : « par son dynamisme, par son sens de vouloir faire avancer les agents et sa façon de faire travailler tout le monde ». Avec le temps, beaucoup de choses ont changé dans le fonctionnement. Pour elle : « L’Omvs a beaucoup évolué. Au début, il y avait pas beaucoup de consultants, ce sont les experts qui faisaient tout le travail » tout n’a pas été toutefois rose. Un souvenir som- bre, elle a vécu. c’est un moment qu’elle n’arrive pas à oublier à l’été 1998. Elle a été restructu- rée. « Je suis resté 3 ans sans travailler avant qu’ils viennent me chercher ». Un épisode qui se conjugue au passé désormais. Mais forte de sa longue et riche carrière, elle remarque quelques manquements à corriger pour le rayonnement de l’organisation : « J’aurai voulu qu’ils changent leur façon de faire au niveau des Etats. Quand il y a un poste vacant, chaque Etat envoie deux ex- perts, et à partir de ces 8 experts, on en choisit un. ce que j’ai remarqué, on nous envoie parfois des gens qui sont à deux ans de la retraites ou carrément des gens qui ne sont pas du do- maine ». Elle recommande de ne pas y mettre la politique. car selon elle : « ce n’est pas bon pour la boite ; Il faut prendre que des gens compé- tents ». Sa retraite se profile. ce sera au mois de janvier 2019. Moment choisi par l’une des doyennes pour éprouver un manque dans sa vie profes- sionnelle. « J’ai regretté de ne pas retourner à l’école. Je suis restée secrétaire. Je n’ai pas avancé et ça je le regrette sincèrement » Dans un monde où tout est dynamique, Mme Fall exhorte les jeunes salariés au travail et à la quête permanente du savoir. Elle quitte sa famille adoptive qu’est l’Omvs avec le sentiment d’avoir accompli sa mission. Victorine Diagne : 33 ans de fidélité à l’Omvs PORTRAIT VIE INTERNE
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