Magazine Pour une Gestion durable des ressources naturelles et de l'environnement du bassin du fleuve Sénégal. Un exemple de coopération sous-régionale réussie à travers la mise en valeur concertée et coordonnée du bassin du cours d'eau partagée qu'est le fleuve Sénégal

part, d'améliorer les techniques afin d'ac– croître l'intensité culturale, et leurs ren– dements . A cet égard, l'application des consignes combinée à une association étroite avec les secteurs de la pêche, de l'élevage et de la sylvicult ure devraient permettre une utilisation plus rationne lle et plus optimale de la ressource en eau. • L VOLET NERGIE Comme indiqué plus haut, le fleuve Sé– négal et ses affluents comportent , dans la part ie de leur cours située dans le Haut– bassin, un certain nombre de chutes , de rap ides et de bassins d'accumu lation. A cet égard, il a été identifié près d'une di – zaine de sites de barrages présentant un potentiel hydroélectrique éva lué à plus de 4000 GWh/an . Le barrage de Manantali ne constitue que le premier maillon de ce complexe de production hydroélectrique. • L VOLET NAVIGA ION Dans le bassin, et particulièrement entre Kayes et Saint-Louis, le fleuve Sénégal const it ue la principale pénétrante pour un transport appelé à desservir et désencla– ver des zones présentant d' énormes po – tentialités agricoles et minières. Son objectif est d'assu rer la navigat ion en to ute saison entre Saint-Louis situé à l'embouchure du fleuve et Arnbidédiau Mali , soit sur une distance de 905 km. A cet effet , le programme prévoit: L'aménagement du 'chenal La construction de ports et d' escales por– tuaires ainsi que l'acquisiti on d 'une flotte fluviale 7 la création d'agences chargées de l' ex– ploitation de la bat ellerie fluviale et de l'en– tretien du chenal navigable. Selon les résultats des études dispon i– bles , la voie d'eau autorise une capac ité ann uelle de plus de 10 mi llions de tonnes de frêt comprenant pr incipalement des pondéreux, des pro dui ts et intrants agri – coles et du commerce de transit. Toute– fois, il conviendra de noter que les amé – nagements requis, nécessitent d'impor– tants capitaux ; ce qui a amené l'OMVS à opter pou r une stratégie de réalisatio.n par étapes et plus en adéquation avec les ni– veaux de croissance de la demande en matière de transport f luvial. C'est ainsi qu'a ét é retenu le pr incipe d'une phase transito ire axée sur la navi – gat ion mixte mer/f leuve dont le finan ce– ment des études de factibili té et d 'exé– cution est assuré par la Banque Islam i– que de Développement . • LE VOLET ENVIRONNEMENT Pour optimiser ce vaste programme, un certain nombre de mesures d' accompa– gnement a été mis en œuv re notamment dans le cadre du programme dit d'Atté– nuation et de Suivi des Impacts des réali– sations de l'üMVS sur l' Environnement (PASIE). Le PASIE int ègre, entre autres , le Programme d'Opt imi sat ion de la Ges– t io n des Réservoi rs (POGR), le Pro – gramme de lutte cont re les maladies d'ori– gine hyd rique, l'Observatoire de l'Envi– ronnement , l' él ec t rif icati on rurale , les mic ro- projets génér at eurs de revenus, l' harmonisation des législations nationa– les.

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