Magazine OMVS N°1 OMVS, un tournant décisif Mai 1990

MAURITANIE NOÛÂKCHOIT --- , 1 \ l ' 1.... 1 1 o 1 100 200 km. 1 1 scete ' 3 pays pour un même objectif, le développement sous-régional 1.1. L'HISTORIQUE DE LA COOPERATION INTER-ETATS La coopération entre les Etats riverains du fleuve Sénégal, en vue de la mise envaleur des ressources de son Bassin, a commencé très tôt , sous la forme d 'une organisation sous -régionale dont ·!'objectif ' était la promotionet la coordination des actions communesde développement du Bassin. La Mission d' Aménagement du Fleuve Sénégal (MAS) La Mission d'Aménagement du Fleuve Sénégal fut créée par l'administration coloniale en 1934. Elle devint en 1959 un organisme commun regroupant le Sénégal, le Soudan et la Mauritanie. La MAS avait alors pour missions, en liaison avec les services des pays intéressés : la poursuite des études, la conduite et le contrôle des travaux d'aménagement du bassin versant du Fleuve Séné- .gal, l'exploitation et le contrôle des ouvrages réali– sés pour cet aménagemènt Lorsde l'accession à l'indépendance politique .des Etats, la MAS ne comprenait plus que la Mau– rltanle et le Sénégal, leSoUdan, devenu Mali,s'étant retiré de cet organisme. ' - 8- Une nouvelle organisation fut alors créée , qui regroupait les quatre Etats riverains du Fleuve Sénégal : la Guinée , le Mali, la Mauritanie et le Sénégal. Le Comité Inter-Etats En juillet 1963, en effet, les représentants des Républiques de Mauritanie, deGuinée, du Mali et du Sénégal, r éunis à Bamako, ont jeté les bases d'une coopération en signant la "convention relative à l'Aménagement du Bassin du Fleuve Sénégal». Par cette convention, les quatre Etats riverains ont déclaré le Fleuve Sénégal , y compris ses af– fluents, "Fleuve international», et créé un "Comité Inter-Etats», sous l'égide duquel ont démarré, eh collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le Développement, les principales étu– des qui ont permis de définir un programme intégré de mise en valeur des ressources du bassin . La convention relative au Statut du Fleuve Séné– gal, signée le 6 février 1964, a défini, quant à elle, les principes de base de l'exploitation des ressources du Fleuve. Encouragé par les résultats obtenus par le comité, les chefs d 'Etat des pays riverains ont décidé d 'étendre la coopération à d'autres domai– nes.

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