Magazine OMVS N°1 OMVS, un tournant décisif Mai 1990
L'investissement global ce première tranche, calculé aux parités du 14 mars 1989, représente donc quelque 196 milliards ee francs CFA. En fait cette «valeur» de l'investissement a une signification toute .relative si l'on consldère les variations tempo– relles des taux de chance. 1 Quoi qu'il en soit, le· plus intéressant est de considérer l'état des 'eng~gements des divers '.bailleurs de fonds dans ledrs devises propres à l'issue des travaux de première tranche. Suivant cet . état, des reliquats irnportants (quelque trente mil- . liards de Francs CFA équivalénts) subsistent à la fin des travaux de cette tranche : ils sont essentielle– ment dus à. l'évolution favorable des parités des monnaies d'engagement par :rapport aux mon naies ..de paiement durant la périod,edes travaux. 5.3· LA POURSU!ITE DU PRO– GRAMME ET L'EXPLiITATION Endiguements à rAmontdu Barrage de .DIA- MA 1 . 1 · En rive droite, l'achèvement de la construction de la digue.commencée en 11989 est prévu pour 1991. Ses besoins en financement actuellement chiffrés à 3,8 milliards de Francs CFA, sont couverts par le Groupe de la BAD, la dommission des Corn- munautés Européennes et la iFrance. . · La réhabiliation de la digue rive gauche, dont Î'aGhèvement est également .prévu pour 1991, né– cessitera près de 1,9 milliard dé Francs .CFA. extérieure des trois Etats-membres). A titre indica– tif , le service de la dette relatif à la première tranche des travauxd'infrastructure régionaledel'OMVS at– teindra son maximum en 1994 (l'équivalent de 9 à 10 milliards de francs CFA aux parités actuelles). Aussi l'OMVS et ses trois Etats-Membres se préoc- . cupent-ils de l'utilisation 'optimale de la ressource en eau A cet effet, ils mettent en 'place progressive– ment l'Agence de ·Gestion des ouvraqes communs (Société Anonyme d'EconomieMixte), placée sous la tutelle du Haut-Commissariat. Cette Agence est chargée, ,pour le compte de l'OMVS : - de 'l'exploitation et de la maintenance des ou– vrages communs, . - de la gestion de l'eau régularisée du fleuve Sénégal et de sa répartition aux divers secteurs d'utilisation (irrigation, production d'électricité, navigation, alimentation en eaudes populations), - de toute autre mission technique qui lui sera confiée par l'Organisation. La principale ressource de l'Agence sera cons– tituée par les produits des redevances perçues au titre des services rendus par 'celle-ci, c'est-à-dire des redevances pour usage de l'eau. Ces mêmes redevances, à terme, devront permettre à l'OMVS de rembourser à ses Etats-Membres les charges fi– nancières engendrées parla construction et l'entre-' tien des ouvrages communs, actuellement suppor– tées par eux. La déclsion d 'appliquer ces redevances a été prise par le Conseil des Ministres en 1987. Travaux Routiers 1 . · Les besoins prévisionnels en financement sont les suivants, en millions de Francs CFA: . - Revêtement de la 'Route d'accès à l'ouvrage de Diama : (1990) : 980 . . 1 . . . - Revêtement de la Route d'accès à l'ouvrage de . 1 · . Manantali (1990-1991) ~ 2 000 - Liaison Diama-route de Rosso à Nouakchott (1991) : 6 500 -Projet Energie . . . · Les travaux correspondants ont été estimés à quelque 150 milliards de -Francs CFA, dont à peu près le tiers pour la centrale e~les deux tiers pour les ' lignes et postes de transformation. Projet Navigation . 1 i . (Ports et 'escah!s.·port uaires, chenal naviga- i ' ble~ LE! projet actuel, si sa réalilation s'étend de 1990 ! à 1994, nécessitera un financément de quelque 120 1 milliards de Francs CFA. Uné étude d'actualisation dece Projet, financée par le FAD, est en cours. : ' 1 .Malgré les conditions de flancement particuliè– rement intére'ssantes obtenues, la dette reste impor- , tante .en valeur absolue (e~ valeur relative, elle n'atteint guère que 5 à 10% d~ l'encours de la dette Visite de chantier par des bailleurs de fonds - 35-
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