Magazine OMVS N°1 OMVS, un tournant décisif Mai 1990

; Après la fin d~s grands travaux,les"différents secieursque sont l'élevage. l'agriculture. les petits périmètres el l'aeerovtstonnement en eau connaïtront un développement réel. donc de la réduction des surfaces inondées , pro– ductrices de poissons ; positive du fait du relève– ment des niveaux d'étiage: dans le lit mineur du fleuve, dans certains bras secondaires et dans les parties les plus basses des terres oualo ; le maintièn d' unvolumed' eau plus important permettraledéve– loppernent d'espèces 'plus variées et la survie de sujets plus gros . Par ailleurs , la création d'un plan d'eauen amontdu barrage de Manantaliouvrira des perspectives très importantes en matière de pisci – culture . • SUR LE PLAN DES RESSOURCES HUMAINES La population vivant dans la zone du bassïn du fleuve Sénégal a été estimée à deux millions de per- - 22· sonr.es en 1979, soit environ 16% des populations nationales totales des 3 pays. Quelque 150.000 hommes act ifs, soit 40% de la population masculine active du total du bassin , sont "expatriés pour des périodes plus ou moins longues. Ces migrat ions ont pour cause, d'une part , la né– cessité de trouver à l'extérieur du bassin des res– sources indispensables à la survie des groupes humains et, d'autre part, l'impossibilité de réaliser un développement rural productif tant que le fleuve n'est pas régularisé . C'est ce qui explique qu 'avant l'aménagement du bassin, les populations vivaient dans une situa– tion d'incertitude permanente quant au maintien de leur niveau de vie.

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