Magazine OMVS N°1 OMVS, un tournant décisif Mai 1990

• SUR LE PLAN PISCICOLE : . . '· SUR','LE PLAN SYLVIC'OLE ,, ' ' , ' La pêche fluviale dans te fleuve, qui occupe environ 1à.DOO personnes, constitue une .actlvlt é relativement importante. Le tonnage total des pri– ses avait été estiméà 30~OpO,tonnes/an avant la sé- cheresse, ' , L'influence de 'la réqularisatlon du débifdu fleuve et de la mise hors d'eau. par endlquernent. ' q 'importantes. surfaces; 's,era à la fois',néçatlve ,et :, positive. Néqatlve du fait de l'écrètement de1a crue, . '. . environ 160 millionsdetonnes, tandis que.celles de Cive ne sont pas encore connues. Par ailleurs, le projet d'exploitation des gise– rnentsdefer delaf'alérné au Sénéqal, qui est le plus ' , avancé 'quant à ' l'étude de faisabilité entreprise avant l'aménagement du fleuve, f~it ressortir, entre autres, deux contraintes majeures liées ' au coût " élevé du transport et de l'énergie'. "Les mêmes contraintes rendaient difficiles au Mali l'exploitation ", ' des gi~ements de ,fer estimés à 110 millions ,de , tonnes et ceux de bauxite estimés à 760 millions de tonnes.Iplan '1987 - 1-991). , ' , ' L'exploitation de ces minerais dépend dans une grande 'mesure de la dlsponibüité en énergie eten transport à bon _marché, ce que permettra l'aména– gement du fleuve Sénégal. C'est dans cette.logique qu'il faut situer l'essor relatif du tissu industriel avec l'implantation de la'CSS àRichard-Toll qui exploite , environ 8.000 ,ha de canne à sucre et deux autres unités de, transformation quesont la SOCAS à Lampsar et la SNTI à Daqana, -, C'est dire que la réqion ne manque pas ' de ressources dont l'arriénaqernent du fleuve aidera granp~ment I~. mise en valeur. • EN. MATIERE DE NAVIGATIO'N Ces ressources représentent environ les deux tiers du potentiel hydro-électrique total estimé sur , la base des.études dlsponlblespour l'ensemble des trois pays de l'OMVS. , , t.edéveloppernent du trafic-sur I\~ fleuve Sénégal dépendd'une partde l'aménagement de la voie 'navigable et, d'autre part, de l'existence de moyens detransport appropriés, la conjonction de ces deux facteurs devant 'aboutir à des coûts de ,transport' économiques. 1. p régularisation 'des ' débits du ' fleuve et les travaux d'aménagement de la voie navigable permettront l'utili~ation sur le fleuve ' d'embarcations d'unecapacité importante entrai– nant des coûts unitaires de là tonne-kilométrique réduits. Le transport fluyial,re~résente" ainsi . un élément essentiel dans le développement du bas- sin. ' , ~ . " , ' ' Avant l'aménagement ,du 1fleuve, lanaviqation n'a pas su se développer en raison de l'insuffisance , 'des infrastructures de transport. ' A~ contraire, le trafic fluvial a ' accusé une rég~ession pour stàgner, à partir,de, 1962" en dessous de 25~000 tonnes par an. Les .facteurs qui ont contribué à cette situation , sont nombreux: courte duréé 'annuelle de naviga- tion entre l'embouchure et Kayes, absence de Iiai- Les ressources sylvlcotesles 'plus importantes son directe mer-fleuve, absencede bateauxappro- du bassin du fleuve Sénégal se trouvent dans le ' priés, etc... , " Haut-Bassin, dans la .zone soudano-guinéenneet ' Il convient de préciser que, en dehors du trafic dans la zone soudanienne, où les «forêts-parcs» .re- malien, l'augmentation du volumedes transports présentent une production potentielle de plusieurs dépend dans une large mesute du développement millions de stères par an. Cependant, ce potentiel , é ,l9.ri ,cole, m.' inier,et industri,el 1dans le bassin. ne sera 'optimisé qu'aux 'cond itions d'un meilleur . . ' entretien, notamment la' protèction contre les feux • DANS LE DOMAINE MINIER ET , de brousse, et la régénération judicieuse des «fo:. INDUSTRIEL l ' rêts-p àrcs». Dans la Vallée et leDelta,lesprincipa– les ressources tirées des forêts sO,ntle bois qui sert . . Les potentialités minières 6e la région du fleuve . de combustible, et les fruits et écorces degonakié Sénégal 'représentent une partie importante des ' destinés au tannage 'du cuit. La régularisation,du ' ressources ' minières reconfnues,'des 'pays de :" débit du fleuve et lesarnénaqernents hydro-aqrtco- .l'OMVS. ' . l ' . ' . les vont réduire sensiblement les superficies de . Les gisements de fer explorés sont les suivants: qonaklé, dont les pertes, pourraient s'élever à " du côté sénégalais, dans la ré:gion de lafalémé, les 30.000 ha, soit 50 Qk du total. Malgré cette perte, u~e réserves ont été estimées à 600 rnlllions de tonnes. - exploitation rationnelle du' reste devrait fournir ,Là teneur en ter des rnlnerals 9xydés des gisements ' annuellement environ 309-. 000 stères'de bois. .Par connus est de l'ordre de 60 à 68°k. Par ailleurs les , ailleurs,'dans la même zone.Ies superficies qui gisements de phosphates font l'objet d'exploitation ', ' pourraient être repeuplées avec le gonakié, sont es~ à Sérné ; les r~serves sont évéluéesà 36' millions de , ' timées à 30.00'0 ha pour une production annu-ellede , tonnes. Au 'Mali, dans le bassin ferrifère·s'étendant ' 200'.000 stères de bois. de Kayes à Koulikoro et concernant plus de ·~. OOO' .millions de tonnes, les gis8fl7ents ayant fait l'objet d'études poussées totalisent 500 niillionsde tonnes de minerai 'de ter de bonne qualité,facilement ex– .ploltable, concentré dans le ~assln du fleuve Séné- gal. " , ' " ' , ," ' . Dans la 'même région du Mali, les gisements de bauxite de hauteteneur ,(pl~s de 40% d'alumine) ont,été évalués à plus de 760 millions de tonnes. En Mauritanie, les gisements de '"phosphate concernent les sltesde l'Oued Guellouar et de Cive. 'Les réserves de l'Oued 'Guellouar.sont évaluées à 1 ,. 21·

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