Magazine OMVS N°1 OMVS, un tournant décisif Mai 1990
PRINCIPAUX PÉRIMÈTRES IRRIGUÉS 'MAIN IRRIGATIONS AREAS Basse vallée du Ferlo Lower Ferlo \w lley Ex : 0 ha MT : 1000 ha Echelle • Sc.J1. o \0 20 30 km C=I 1 1 Bagu é 1 Ec 900 MT : 400 Guédé Ex : 600 ha MT : 1500 ha Légende . L.egend : Ex : (Existant) (Cxlslmg) M'l' : (Moyen terme) (Med ium Tettn) 800 millions de KWH 1.520 millions de KWH 104 millions de KWH 560 millions de KWH 400 millions de KWH Manantali: Galougo : Gourbassi: Petit Gouina : Felou : . EN MATIERE DE PRODUCTION ENERGETI.QUE Avantle début de la sécheresse, le bassin du fleuve Sénégal constituait une importante zone d'élevage avec plus de 2,7 millions de bovins et 4,8 millions d'ovins- caprins , soit25%du cheptel bovin , et 20% du cheptel ovin - capr in de l'ensemble dés trois Etats. Malgré une tentative de reconstitution du cheptel , le développement cont inu de l'élevage extensif reste toujours tributaire des conditions climatiques . . La superficie totale des périmètres irrigués, soit 63.790 ha au 1er juillet 1989, reste très faible 'com– parée au potentiel exploitable estimé à 375.000 ha. Les sites de barrage sur le fleuve Sénégal et ses affluents susceptibles de produire de l'énergie hydro-électriqueà meilleur coût , setrouvent dans le Haut-Bassin, au Mali. et en Guinée. . Le potentiel productible total s'élève à 74.744 millions de KWH dont 3.384 millions de KWH pro– venant des sites au Mali, répartis comme suit: . EN MATIERE DE DEVELOPPE· MENT RURAL A la suite d'une enquête pédologique exhaus– tive, la superficie des terres .cultivables dans la vallée et le delta du fleuve Sénégal a été évaluée à plus de BOO.OOO hectares. Et pourtant, l'analyse des tentatives de dévelop– pement entreprises jusqu 'à l'aménagement du Bassin montre que tous les efforts d 'arnétior étion ont eu des résultats limités. C'est ainsi que les récentes années successives de sécheresse ont bien montré la précarité .et la .vulnérabilité des systèmes de production. Les cul– tures pluviales et de décrue n'ont pas donné les résultats escomptés pour lasimple raison qu'elles sont étroitement tributaires de la pluviométrie et de la crue. La submersion contrôlée dépendait aussi de la crue du fleuve Sénégal qui 1 est d'une durée trop courte et d'une irrégularité trop grande pour que cette technique se traduise par des effets positifs. De même l'entreprise d'irrigation qui était mise en place dans la Vallée du Sénégal depuis 1947 avait donné des résultats extrêmement satisfaisants. Mais l'expansion des aménagements hydroagri– coles fut freinée par le coût élevé de l'aménage– .ment de l' hectare. ·20·
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