Magazine - Fleuve Sénégal - OMVS et son programme - 1979

1 Séance de travail des Experts de l'assistance financière du PrJ gramme des Nations Unies pour le Développement <P.N.U.D.). l'apport technique de l'Office de la Coopération Technique des Nations Unies (O.T.C.) et de l'Organisation des Nations Unies pour l'Agriculture et l'Alimen– tation <F.A.O'>. un ensemble d'études couvrant tous les as– pects relatifs au développement du Bassin. dans l'objectif d'une mise en valeur intégrée de ses ressources. . 1 Dans le domaine de la régu– larisation et de la production d'énergie. les études ont invento– rié des sites de barrages dans le Haut Bassin et envisagé diffé– rentes hypothèses d'aménage- ment du fleuve. 1 Chacune de ces hypothèses fait ressortir les avantages, com– parés aux coûts, compte tenu no– tamment des potentialités de production énergétique des sites. C'est ainsi que tous les cas ont été examinés. depuis la régula– risation minimale à 100 m3/ S. l'étape finale pouvant être une régularisation à 550 m3/s pour une production maximale d'éner– l'rie ou i à 700 m3/s pour l'irriga– tion d'une superficie maximale. Dans ce dernier cas. la produc– tion d'énergie sera considérable- ment réduite. 1 En ce qui concerne le déve– loppement agricole. les études l'OMVS ont permis d'une part de pro– céder au recensement des ter– res exploitables dans le Bassin. d'examiner les systèmes de mise en valeur des terres, d'analyser l'ensemble des problèmes relatifs au passage de l'agriculture ex– tensive traditionnelle à l'agricul– ture intensive moderne, d'étu– dier les possibilités de l'associa– tion agriculture-élevage. etc... et d'autre part. d'engager des re– cherches pour l'amélioration du rendement des différentes cultu– res par l'introduction des varié– tés et des techniq ues culturales qui ont donné des résultats sa– tisfaisants dans d'autres parties du monde. en tenant compte des conditions climatologiques et pé– dologiques du Bassin . Ces études ont démontré que les possibili– tés d'augmentation de la pro– duction agricole par l'améliora– tion de la culture traditionnelle sont extrêmement limitées et que l'irrigation reste la seule solution acceptable aux problèmes de production agricole dans le bas– sin du fleuve Sénégal. La navigabilité du fleuve a aussi fait l'objet d'enquêtes exhaustives concluant à la pos– sibilité et à la nécessité de d é– velopper le transport fluvial qui permettrait de désenclaver une grande partie du Bassin. et no– tamment le Mali, pays sans lit– toral. La régularisation du dé– bit du fleuve, l'aménagement des seuils et la construction de ports - 12- et escales portuaires sont néces– saires pour arriver à ce but. A partir de ces différentes études. l'O.E.R.S. a pris en 1970. une décision concernant la première étape d'aménagement du fleuve Sénégal basée sur la régularisation du débit à 300 m3/s. Vers la fin de l'année 1973, une étude d'optimisation a été faite, qui démontre la factibilité du Programme. Le désastre causé par la sé– cheresse en 1972-1973 a cepen– dant amené les Etats membres de l'O.M.V.S. à reformuler les objectifs visés en précisant que ce programme doit non seule– ment contribuer au développe– ment économique de la région mais aussi et surtout à protéger les populations du Bassin et l'en– vironnement contre les aléas du climat. Encouragée par plusieurs sour– ces de financement qui se sont engagées à participer à la réali– sation du Programme. l'O.M. V.S. a entrepris les études d'exé– cution des principaux ouvrages d'infrastructure régionale. L'étude d'exécution du barrage de Diama a commencé en juin 1976 et terminée en juillet 1978. Elle a été financée par la France. Les études d'exécution du bar– rage de Manantali et de la voie

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