Guide de vulgarisation Phase 1 du Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux

11. LES QUESTIONS SANITAIRES Etape 1 : Identification de l’image Questions Réponses possibles Que voyez-vous sur cette image ? - une homme qui fait ses besoins dans la rivière/marigot – une femme qui prend de l’eau dans la rivière/marigot – une personne qui se baigne dans la rivière/marigot - un homme qui boit de l’eau – un homme alité – un homme qui traite un champ aux pesticides – la pluie qui tombe – des poissons morts dans la rivière - ...etc Connaissez- vous des maladies liées à l’eau ? - choléra –diarrhée – bilharziose –ver de Guinée –le paludisme –la dengue- la fièvre jaune – onchocercose- maladie du sommeil Etape 2 : Présentation des principales questions sanitaires La qualité de l’eau des rivières se dégrade à cause des rejets d’eaux usées, des pollutions agricoles, des pollutions du péril fécal et du développement de plantes envahissantes, qui peuvent être à l’origine de maladies graves. Lorsqu’on déverse un rejet chimique ou des eaux usées dans une rivière, on dégrade sa qualité (on l’empoisonne, on la pollue). On met alors en danger la santé de la rivière, la santé des animaux qui y vivent, et la santé des hommes qui boivent son eau ou qui consomment des poissons contaminés. Les habitants de l’amont sont responsables des pollutions qu’ils déversent vers l’aval , et doivent être solidaires de leurs voisins avec qui ils partagent la rivière/le fleuve. La qualité des eaux des rivières du bassin du fleuve Sénégal s’est dégradée. La construction des barrages, en régulant les débits, a favorisé la pousse de plantes envahissantes, et l’apparition d’eaux stagnantes qui favorisent la reproduction des vecteurs (insectes, vers…) qui transmettent des maladies hydriques. La réduction de la salinité de l’eau permet aussi à ces vecteurs de s’installer dans de nouvelles zones. D’où une recrudescence du nombre de cas, et l’apparition de nouvelles maladies (bilharziose intestinale). Le paludisme et les diarrhées sont responsables d’un décès sur 5 . Ces deux maladies tuent particulièrement les enfants . Malgré une nette amélioration depuis 15 ans, on compte encore 100 à 200 décès pour 1 000 naissances dans les pays riverains (dont 30 à 70 dus à des maladies hydriques). Sur le bassin, on compte environ une infrastructure de santé pour 3 000 habitants. Des programmes nationaux de lutte contre les maladies hydriques les plus graves existent. Les animaux peuvent également être touchés par des maladies hydriques.

RkJQdWJsaXNoZXIy NjY1NDY1