Guide de vulgarisation Phase 1 du Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux

9. LA PÊCHE Etape 1 : Identification de l’image Questions Réponses possibles Que voyez-vous sur cette image ? - une pirogue de pêcheurs – une personne en train de pêcher à la canne – des femmes qui étalent du poisson (séchage) – des poissons morts dans une rivière – des boîtes d’engrais et pesticides dans un fleuve - ...etc Quelles sont les conséquences de la pollution sur l’activité de pêche ? - perte de poissons – maladies graves et mortelles pour les personnes qui consomment les poissons de ces rivières polluées – perte économique pour l’activité - ...etc Etape 2 : Présentation de la pêche La pêche est une activité familiale ou économique pratiquée sur toutes les rivières du bassin. Elle est mise en danger par la diminution des stocks de poisson et la surpêche. Des poissons nombreux et diversifiés peuplent le fleuve Sénégal, mais leur nombre est en diminution . Dans la partie aval du bassin et dans la retenue de Manantali, la pêche est une activité professionnelle dont les produits sont destinés à la vente sur les marchés ou conditionnée (fumage, séchage, etc). Elle est pratiquée en pirogue, avec des filets, ou éventuellement des palangres, éperviers et filets maillant dérivant. Dans la partie amont , la pêche est surtout un complément à l’agriculture et à l’élevage , qui améliore la sécurité alimentaire des familles. Les excédents sont vendus sur les marchés locaux. Les pêcheurs ont peu de pirogues et utilisent des filets circulaires, des filets barrages voire les éperviers. La pêche fait vivre un grand nombre de personnes le long du fleuve, et leur apporte d’importants revenus. Le poisson constitue une source importante de protéines pour la population régionale. Il est surtout consommé frais, parfois fumé ou séché. La plupart des pêcheurs sont professionnels et commercialisent leurs prises, mais certains ne pêchent qu’occasionnellement pour nourrir leur famille. Les prises ont globalement diminué depuis quelques années (sauf dans la retenue de Manantali) sous l’effet des barrages et de l’augmentation de la pression de pêche (certaines zones sont surpêchées comme la haute vallée de Bakel à Matam). La pisciculture existe mais reste une activité à développer.