Bulletin d'information GEF : Panorama de la mise en Oeuvre du programme de microsubvention au Mali 2004 - 2008
République du Mali IULES GRANDES THEMATIQUES TRAITEES .LES DIFfICULTES RENCONTREES e programme es micros su ven Ions ln ervien ans es omomes suivon s : LE COÛT FINANCIER lES PRINCIPAUX OBJECTIFS · MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME DE MICRO SUBVENTIONS AU MALI 1. Dégradation des terres et désertification; 2. Gestion de l'eau; 3. Soutien aux initiatives des zones humides; Renforcement des capacités opérationnelles locales. COMMENTAIRES D'IMPACTS •Apporter des solutions aux problèmes du bassin, identifiés dans les plans nationaux d 'actions prioritaires des pays riverains; •Fournir des possibilités de développement local et durable, par la miseen œuvre, à petite éche lle d 'ac – tivités pilotes des communautés riveraines du bassin du fleuve Sénégal; •Développer une approche ou stratégie régionale participative et concertée pour la gestion des res– sources du bassin au profit des popu lations locales considérées comme parties prenantes ; • Faciliter l'implication des populations concernées . Le Mali a bénéficié de 13 microprojets dont la mise en œuvre autorise les commentaires suivants: Dans le domaine du reboisement, on compte prèsde 100000 pieds d'arbres d'essences diverses telles que le Baobab, l'Acacia , des plantes à valeurs médicinales et économiques créatricesde revenus. . Dansle domaine de la réhabilitation des terres, plusd'une centaine d'ha a été traitée notamment à travers le projetde restauration de site de placers à Kéniéba ou de la protection desberges à travers la luttecontre l'éro– sion éolienne et hydrique ; il faut relever la mise en place de cordonspierreux sur des dizaines de kilomètres à travers notamment les projets du GAIB à Tambaga (CLC de Kita)'ainsi que le projet ARPP de Diéma, du PAIL– GEP de Yélimané. La posede caissons de gabion pour protéger les berges du marigot de Kolokani ; le projet de Massala sur lesbords du Bakoye. Dans le domaine halieutique,'un projet de pisciculture a été exécuté pour enrichir le fleuve Sénégal d'espè– ces rares mais également pour assurer une sécurité alimentaire durable de la zone cible du projet. Dans le domaine de la lutte contre la désertification et la protection de la biodiversit é. près de deux cent kilo– mètres sont mis en défens ou sont dotés de pare feux ; c 'est le cas des projets de Djidjan (Kita )ainsi que le Projet de Moussala (Kéniéba). Dans le domaine du renforcement des capacités c'est plus d'un millier d'acteurs 10cÇluXqui ont directement bénéficié de formation dansdivers domainesde protection de l'environnement. . Toutes cesactions mises en synergie ont créé lesprémicesd'un réel espoir de sauvegarde desressourcesnatu– relles du bassin du fleuve sénégal. Les impactsont commencé à tracer leurs sillons pour le bonheur despopu- lations du Bassin. . . La mise en œuvre du programme de micro subvention a nécessité la mobilisation d 'un fonds estimé à 123293016 fCfA . La con tribution de l'OMVS s'élève à la somme de100 866366 fCfA pour une çontri– bution des popu lations de l'ordre de 22 426650 de fCfA Il est important de noter que des insuffisances surtout d'ordre fonctionnel ont été constatées tant au niveau national que régional. Au nombre de ces insuffisances, il y'a : • Le manque d'expertise technique nécessaire à la conception et le suivi évaluation desmicroprojets • La diminution par la Cellule Régionale de Gestion du Projet des budgets originaux desmicroprojets vali– déspar le Comité Nationalede Coordination • L'absence d'une évaluation desmicroprojets au niveau local. • Une insuffisance du nombre de suivi évaluation du CNC desmicroprojets en exécution. • L'absence d'une programmation cohérente de suivi évaluation desmicroprojets. L'arrêt du PMS au moisd'avril 2008 quand bien même les microprojetsen exécution ont un cycle qui prend fin en décembre 2009. e -- U) U) c .c J "'C eu e e eu -- - C ~ l\. ........:. r ~é l:.: t l:- è L:: t= è
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