Bulletin d'information GEF : Les nouvelles du Bassin N°1
après le début de de la bilharziose : Evolution de la des formes 17 ans l'épidémie intestinale maladie vers graves Une fois lancé, le PSR contribuera pour beaucoup à juguler le taux de prévalence des maladies comme le paludisme et les bilharzioses. • réaliser des études et enquêtes sur les bilharzioses, le paludisme , et les parasitoses intestinales . • recycle r les laboranti ns des centres de santé et hôpitaux ; • organiser des activités 1EC sur les maladies hydriques et leurs méthodes de prévention ; • doter les équipes mobiles de trousses pour le traitement de masse de la bilharziose ; • équiper les agents de santé communautaires en trousses et moyens de déplacements ; j)ossi~r j)ossi~r Aujourd'hui, la lutte contre les maladies parasitaires d'origine hydrique constitue une priorité politique et sociale de l'OMVS. Mais cette lutte devra se faire en corrélat ion avec d'autres organisations qui interviennent dans le bassin afin d'avoir une démarche multisectorielle et harmonisée. C'est dans cette lancée, que l'OMVS envisage une collaboration avec l'Association Espoir pour la Santé et l'ONG Diapanté, pour mieux lutter contre l'expansion et l'agg ravation de ces maladies. Leurs actions vont s'inscrire dans la continuité des Projets Pilotes de Santé. • Lapparition de la bilharziose intestinaledans le bassin et sa rapide évolution ont suscité la mise en place de stratégies nationales de contrôle de la maladie basées essentiellement sur le traitement et la surveillance épidémiologique. Cependant. depuis 1998, des cas de vomissements de sang de plus en plus importants observés au niveau du centre de santé de Richard Toll font penser à une évolution de la maladie vers des formes graves. Cela d'autant plus qu'il est avéré médicalement que l'évolution clinique de la maladie aboutit au bout de 10 ans à des complications pouvant mener à des cancers. L'atteinte du foie est l'une des conséquences les plus graves de la maladie. 17 ans après l'apparition de la bilharziose intestinale dans le bassin, la phase des complicationsest largement entamée. Lesstructures sanitaires du delta du fleuve ne disposent pas du plateau technique nécessaire pour diagnostiquer et traiter les complications de la bilharziose. De plus, les populations souvent démunies ne sont pas en mesurede se déplacer dans les capitales nationalespour se procurer les soins de santé requis. Face à l'urgence d'une telle situation, il est nécessaire pour les différentsacteurs de soutenir activementla lutte contre la bilharziose. ACTIVITÉ tEC .' UNESCÈNE DE SKETCH 22 Pro/et dB GestIon da RIISSDIJIT:BS enEau et dB l'Envtronntll1ll1llt dubassin dutfBUVB Sén6ga1
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