Bulletin d'information GEF : Les nouvelles du Bassin N°1

devait contr ibuer à diminuer de façon significative la contamination des populat ions. Première phase Volet 1EC Elle consistait à tenir des rencontres focales dans chaque village, avec to utes les couches de la population. Ces rencontres avaient pour but d'évaluer les connaissances sur la bilharziose, d'identifier les pratiques en matière d'hygiène et d'étudier les rapports qu'entretiennen t les populations avec le fleuve ou le lac. A l'issue des rencontres, il était évident que la bilharziose constituait un problème de santé majeur pour l'ensemble de la population et que cette dernière était prête à se mobiliser pour la combattre. Les discussions avaient mis en évidence la faiblesse des connaissances au sujet de la maladie, de son origine, de sa transmission et des moyens de lutte appropriés . Lors de cette première phase d'l EC, il était également prévu l'identification et la formation d'acteurs clés au sein de la population de chaque village. Ces acteurs clés, désignés lors des rencontres focales, étaient des personnes ressources dans leurs villages respectifs, qui devaient être après leur formation, des agents de diffusion des messages de sensibilisation. La formation a eu lieu aussi bien à Richard Tell au Sénégal qu'à Rosso Mauritanie. Elle a permis aux participants de renforcer leurs connaissances en matière de lutte cont re les bilharzioses, d'acquérir des outils de sensibilisation. L'atelier a été aussi j'occasion de proposer et de valider de nouveaux outils 1EC. Limite des projets pilotes de santé : pas de véritable programme de communication Deuxième phase volet IEC Celle-ci avait pou r but d'inciter les populations à adopter de nouveaux comportements en matière d'hygiène en utilisant les infrastructures mises à leur disposition. Cett e deuxième phase n'a pu être réalisée, ce qui a compromis dans une certaine mesure les résultats attendus des Projets Pilotes de Santé. Réaliser des infrastruc tu res ne suffit pas en matière de lutt e contre la bilharziose. Il est nécessaire de l'accompagner d'un programme dynamique et continu de sensibilisation. En effet, la sensibilisation constitue la pierre angulaire de tout programme communautaire, et commence dans ce cas-c i par une bonne compréhension des rappo rts comp lexes entr e les CHÂTEAU o 'EAU populations riveraines et le fleuve. Pour celles - ci, aller A O/OKHOR ÎLE au fleuve ou au lac est un comportemen t profondément culturel. Lieu de distraction pour les enfants, espace domestique (linge, vaisselle,.. .) pour les femmes et sources de revenus pour les uns et les autres, le fleuve constitue une véritable attraction pour les populations. Toutefois, devant l'ampleur de la maladie, il urge de mettre l'accent sur le changement de comportements plutô t que sur les infrastructures, La construction d'infrastructures n'est pas en réalité le véritable enjeu de la lutte contre la bilharziose . Emmener les populations à util iser les latrines et maintenir propres les berges et points de puisage, tel est le véritable combat à mener. Le Plan Sanitaire Régional (PSR) Dans le prolongement des Projets Pilotes de Santé, l'üMVS est en voie de démarrer le PSR. Ce programme, en veillant à ne pas se répéter avec les programmes nationaux des pays, a pour objectif de contribuer à la réduction de la prévalence des affections supposées induites par l'impact des barrages. Il est financé par la BAD pour un montant de 2.200.000$. Concrètement, le PSRvise à : • appuyer les structures de santé en microscopes, accessoi res nécessaires et médicaments essentiels • assurer l'approvisionnement régu lier en Praziquantel ; 21 Projet dB Gestion da Rl1SSOUfCBS Bn Eau et dB l'En~ronlll1l1lBtlt dubassin du nElUlfll Sén6ga1

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