Bulletin d'information GEF : Les nouvelles du Bassin N°1
tamet du §l~ tamet du §l~ Pour enclencher une telle synergie, diverses stratégies seront mises en œuvre. Il s'agira Ci) de favoriser les échanges de connaissances sur le bassin entre les instituts et universités des quatre pays, Cii) de soutenir le travail universitaire sur la gestion durabledes ressources en eau et de l'environnement (iii) d'encourager et de faciliter l'émergence d'une nouvelle génération de chercheurs et d'étudiants dans ce domaine. A ce titre, des échanges entre les membres de la communauté scientifique du bassin seront encouragés, un réseau universitaire mis sur pied et des ateliers et programmes d'échanges entre étudiants et professeurs organisés. Partenariat OMVS/UICN Dans la recherche de concrétisation de ses objectifs, l'OMVSa noué un réseau de partenariat. C'est ainsi que dans la phasede préparation du Projet, l'UICN a assuré pour le compte du PNUD, la formulation du volet « Sensibilisation/Participation du Public », devenue dans le Projet final la composante 5 « Information – Participation du Public ». Fidèle à sa tradition de collaboration et d'échanges mais aussi dans un souci d'efficacité et de continuité, l'OMVS a associé l'UICN à l'exécution de la composante 5. C'est ainsi que la mise en oeuvre des volets 2 et 3 a été confiée à l'UICN, sous la supervision de la Cellule Régionalede Gestion du Projet GEF/BFS • Les Comités Locaux de Coordination, cadres d'expression des populations Afin d'assurer l'implication effective des populations à la gestion des ressources du bassin, des cadres de concertation adéquats ont étécréés. Mis enplace d'abord dans le PASIE et reconduits dans le GEF, les Comités locaux de Coordination (ClC) se veulent des lieux d'expression despopulations. Ilsont pourmissions de : • informer, de sensibiliser et d'animer l'ensemble des composantes du Projet GEF/BFS afin de permettre l'implication de tous les acteurs de la société civile et une bonne exécution des composantes ; • suivresur le terrain l'exécutiondu Projet enprenant en compte les objectifs à atteindre par ces composantes ; • assurer le relais des informations fournies auprès despopulations de la base ; • veiller au respect des décisions et recommandations prises lors des concertations; • servir d'interface entre les populations, les autorités nationales et l'OMVS. Sont membres des ClC, les élus des collectivités locales, les représentants desorganisations de laSociété Civile, de la presse et des organisations socio- professionnelles (les Groupements de Promotion Féminine, les Coopératives paysannes, les Maisons des Eleveurs, les associations de jeunes, dehandicapés, de retraités, etc.). Toutefois, lesClC peuvent s'adjoindre les services de toutes structures ou personnes en fonction de leurs compétences entre autres, les services techniques déconcentrés des Etats. Au nombre total de 28 dans les quatre pays, les ClC sont établisainsi qu'il suit dans leslocalités administratives du bassin: • République de Guinée : dans les préfectures de Mali, Mamou, Tougué, et Siguiri, dirigés par les Préfets. • République du Mali : dans les Cercles de Koulikoro, Banamba, Kati, Kita, Bafoulabé, Kayes, Yélimané, Kéniéba, Diéma, Kolokani, coiffés par des Préfets. • République Islamique de Mauritanie : dans les Moughatas (départements) de Rosso, Keur Macène, Boghé, Bababé, Kaédi, Mbagne et Sélibaly, sous la tutelle desHakem. • République du Sénégal: dans les départements de l ouga, Saint - l ouis, Dagana, Podor, Kanel, Matam et Bakel sous l'autorité des Préfets. Projet dBGestion desRessources en Eau et de l'Environnement du bassin duneuve Sénégal 10
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NjY1NDY1